Trois-Rivières
819-609-0897
Trois-Rivières
819-609-0897

Insectes · Extrême Extermination · Trois-Rivières

Description :
  • La longueur des adultes peut varier de 2 à 4 mm.
  • Il a une forme plutôt ovale.
  • La couleur peut varier : elle peut être brune ou noire, avec des taches et des écailles jaunes ou blanches sur le dos.
  • Le ventre est recouvert de fines écailles gris-jaune.
  • Au repos, les antennes se replient dans des cavités du thorax.
  • Les yeux sont un peu arrondis.
  • Les pattes sont courtes et se rétractent sous le ventre.
  • Les ailes d’en arrière de l’anthrène sont dures et se rejoignent au milieu du dos.
  • Les larves sont brunes et sont assez facile à reconnaitre, elles ont trois touffes de poils dorés au bout de l’abdomen.
  • Elles mesurent de 4 à 5 mm.
Reproduction :  La femelle anthrène peut pondre de 30 à 100 œufs, qui vont éclore entre 10 à 18 jours après. L’étape de la larve peut durer jusqu’à un an et les adultes vivent un ou deux mois. Habitudes :  Dans les maisons, les larves de l’anthrène s’attaquent aux tapis, aux tissus en laine, elles peuvent se nourrir de vêtements de laine et d’autres produits provenant des animaux. On peut les retrouver dans les parterres et ils entrent souvent dans la maison avec les fleurs coupées. Prévention :  Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples, l’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi.  Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :  L’attagène des tapis est un petit insecte. Il est ovale brun foncé ou noir, et il mesure entre 3 et 5 mm de long. Les premières parties des antennes et des pattes sont plus pâles. Les adultes volent et mangent du nectar et du pollen. La larve de l’attagène est plus allongée et elle est poilue; elle mesure entre 10 et 15 mm. Sa couleur varie de brun à doré. Au bout de l’abdomen on peut voir un groupe de poils qui ressemble à un petit pinceau. C’est la larve de l’attagène qui parasite et qui est dommageable. Reproduction :  La reproduction atteint son maximum à des températures comprises entre 15 et 30 °C. Les œufs sont pondus dans des fissures dans les murs et à travers les matières infestées. La femelle pond entre 50 et 100 oeufs et elle les dépose au pied des murs dans le système de chauffage, sous les plinthes, dans l’entre toit et dans les murs. Quand les conditions sont optimales les oeufs vont éclore 11 jours plus tard. La larve de l’attagène va vivre de un a deux ans et elle va muer plusieurs fois, jusqu’à 20 fois si les conditions d’humidité et de température ne sont pas bonnes. La larve va faire son cocon avec sa dernière peau et prendre 6 à 24 jours pour devenir un adulte. Le mâle adulte vit en moyenne 38 jours et la femelle 36. Habitudes : Les adultes ne sont pas nuisibles et se nourrissent de pollen et de nectar. Ils entrent dans les maisons par toutes les ouvertures. Les femelles attagène pondent leurs oeufs là où les larves vont pouvoir manger. Les larves vont attaquer les produits d’origine animale principalement: les tapis en laine, la fourrure, la soie, les cheveux (perruques), le cuir, les poils d’animaux, la plume (oreillers), les collections d’insectes, la farine de poisson, le lait en poudre, la nourriture sèche pour chien ou chats et plusieurs autres denrées sèches. Elles mangent aussi certains produits d’origine végétale comme le coton, le lin, la jute, la rayonne et  plus particulièrement des vêtements qui ont des traces de sueur humaine. Souvent on peut voir des trous ou des mues sur les objets et cela révèle une infestation. Prévention : Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples: L’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La blatte aussi appelée coquerelle ou cafard et fait partie de la même espèce que la mante religieuse. On compte environ 70 espèces de blattes en Amérique du Nord, mais seulement 6 d'entre elles sont communes. La blatte a un corps plat et ovale, de couleur qui va du brun au noir. Sa tête est mobile et elle porte deux antennes. Sa bouche est munie de mandibules aux dents très fortes. Elle possède deux paires d'ailes et trois paires de pattes garnies d'épines qui lui facilitent la course. La femelle cafarde regroupe ses oeufs dans une capsule qu'elle dépose dans un lieu humide. Les larves éclosent dans les 24 heures suivant le dépôt de la capsule. Elles subissent plusieurs mues avant de devenir adultes. Elles cherchent à se nourrir dès leur éclosion. Il faut de deux à 24 mois avant que les blattes parviennent à leur maturité. Les coquerelles qui vivent dans les maisons pondent toute l'année. Certaines peuvent vivre plus de 200 jours. La blatte produit de 3 à 4 générations par année. Dans la nature, elle vit sous les pierres, les feuilles, les écorces. Elle vit aussi dans les maisons, les entrepôts et les commerces qui sont chauffés l'hiver et où elle se sent confortable. Dans les maisons elle se nourrit, de fruits, de légumes, de céréales, de biscuits, etc..... Dans la nature la blatte est très utile, mais très désagréable dans les maisons. Elle vit la nuit, elle n'aime pas la lumière. Elle fuit dès que la lumière s'allume! Elle transmet aux aliments une odeur et un goût désagréable et laisse ses excréments sur la nourriture. Elle profite des bouches d'aération, de chauffage et de tuyaux pour passer d'un endroit à un autre. Elle peut transmettre des maladies aux humains tel le choléra, la tuberculose, la salmonellose, le typhus, la lèpre. Certaines personnes sont allergiques et peuvent avoir des crises d'asthme en particulier chez les enfants. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Le centipède peut atteindre 3 cm de long. Son corps est de teinte plutôt claire, de beige à jaune gris, souvent marqué de trois rayures sur le long du dos plus foncées. Son ventre est plus clair. Reproduction : Quand ils se reproduisent, le mâle et la femelle se touchent les antennes et bougent en cercle. Pendant sa danse, le male centipède dépose son sperme dans une poche appelée spermatophore, et la femelle le ramasse pour se féconder. Les œufs sont dispersés sur le sol, individuellement un peu partout sur le sol et la femelle en pond de 130 à 290 selon sa taille. À leur naissance, les centipèdes n’ont que des toutes petites pattes, elles vont grandir avec l’individu au cours de six mues. Quand ses pattes ont atteint leur pleine longueur, le centipède va encore avoir quatre autres mues pour atteindre sa pleine grosseur et sa maturité sexuelle. Dans la nature le centipède pond l’été et passe l’hiver au stade adulte, mais dans les maisons son cycle peut varier. Habitudes : Le centipède vit dans les maisons, dans les endroits chauds et humides, au sous-sol ou dans les salles de bain. Ils vivent dans la structure des bâtiments, dans les murs sur la plomberie, dans les conduits d’aération etc... On voit souvent l’insecte dans les bains , les lavabos ou près des drains. Le centipède est carnivore. Il chasse les autres insectes comme les mouches, les lépismes, les blattes ou les cloportes. Comme le centipède fuit la lumière, il chasse plutôt la nuit et se cache le jour. Prévention : Comme le centipède est utile car il chasse les autres insectes, on suggère de tolérer sa présence et d’éviter de le tuer. On le trouve rarement en grand nombre dans une maison. De plus, ce centipède ne transmet pas de maladie aux humains ni aux animaux et il ne transmet aucune maladie aux humains ou aux animaux domestiques. De plus ils n’occasionnent aucun dommage à la maison. Ils peuvent parfois faire peur, alors plutôt que de les tuer, prenez un pot a grande ouverture, capturez-les et mettez-les dehors. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :

  • Le cloporte n’est pas un insecte, c’est un crustacé, comme les crevettes ou les homards.
  • C’est le seul qui peut vivre sur la terre.
  • Il est plutôt gris et ovale et il se roule en boule quand il est menacé.
  • Son corps a 3 parties : la tête, le thorax et l’abdomen.
  • Tout son corps est segmenté et cuirassé.
  • Le cloporte adulte mesure environ 13 mm.
  • Il n’a pas d’ailes et a sept paires de pattes.
Reproduction : Quand la femelle cloporte est fécondée, elle pond ses oeufs dans des capsules et les dépose dans des fissures. Certaines espèces de cloportes transportent leurs oeufs dans une poche ventrale, un peu comme les kangourous. On peut retrouver de 2 à 1000 oeufs dans les capsules, cela varie selon les espèces. Le cloporte doit subir plusieurs mues avant d’atteindre son état adulte. Il vit d’un à deux ans. Habitudes : Le cloporte vit dans les lieux sombres et humides, et se nourrit de matière organique en décomposition. Dans la nature, on le trouve sous les pierres, les bûches, les tas de feuilles mortes et sous les objets qui sont directement sur le sol. On les retrouve aussi dans les maisons, dans les endroits humides. Ils vivent la nuit et ils entrent dans les maisons par les fissures dans les murs extérieurs et par les bas de portes mal scellés. Prévention : Le cloporte n’est pas nuisible, il aide à décomposer les végétaux et ne fait pas de dégâts dans les jardins. Il ne s’attaque pas au bois sain non plus. Pour diminuer la quantité ou éliminer les cloportes, il suffit d’éliminer les abris où ils se cachent, tas de feuilles, bûches, planches etc... Et supprimez leurs sources de nourritures, feuilles mortes, fruits tombés, gazon coupé etc... Pour les empêcher de proliférer dans les maisons, il faut bloquer les fissures dans les murs extérieurs, corriger les problèmes de plomberie et rendre l’environnement plus sec. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :

  • Le corps du dermeste du lard est brun foncé ou noir.
  • Il mesure de 7 à 9 mm au stade adulte.
  • Une large bande de couleur gris jaunâtre (parsemée de 6 points foncés) traverse son dos.
  • Le ventre et les pattes portent de petits poils jaunâtres.
  • Il peut voler.
La larve mesure environ 12 mm; elle est brun clair et couverte de longs poils. On peut voir, vers la partie postérieure de son corps, deux petites épines recourbées. Reproduction : De juin jusqu’à aout, la femelle du dermeste pond de 100 à 200 oeufs près d’ une source de nourriture et ses oeufs vont éclore une douzaine de jours plus tard. Les mâles vont passer à travers 5 mues et les femelles 6 avant de devenir adultes. Le cycle de vie de l’insecte est habituellement complété en 40 ou 50 jours. Habitudes : Le dermeste du lard préfère les sources de nourriture qui contiennent du gras ou de l’huile et il s’attaque aussi aux substances d’origine animale. Il est possible de vérifier la présence du dermeste du lard en observant des peaux poilues abandonnées sur la nourriture (Porc, boeuf, poisson, fromage, nourriture pour animaux domestiques, les plumes, les trophées de chasse, les tapis en peau les céréales, les cadavres d’animaux etc.) Il faut être attentif pour les voir car ils quittent rarement les lieux infestés. Quand ils sont prêts à changer de forme, ils vont se cacher à proximité de la nourriture et c’est à ce moment là qu’on peut les détecter. Ils se propagent dans la maison dans la structure à la recherche d’autres sources de nourriture. Prévention : Il faut poser des moustiquaires et faire attention aux portes ouvertes. Il faut aussi boucher les trous dans la structure autour de la maison et mettre des grillages fins aux trappes et aux bouches de ventilation. Il faut faire attention:
  • Aux bouquets de fleurs ramassées au jardin avant de les faire entrer dans la maison.
  • Aux mouches mortes qui trainent sur le plancher.
  • Aux aliments qui ne sont pas dans des emballages scellés.
  • À la nourriture des animaux domestiques.
  • Au gras résiduel que l’on retrouve sur le côté souvent ignoré de la cuisinière.
  • À la peau morte et aux poils que l’on perd chaque jour, il faut passer l’aspirateur.
Il faut inspecter les collections d’insectes ou les animaux naturalisés et les mettre au congélateur ou dehors en hiver une fois par année. Il faut s’assurer que la hotte est propre et que ses conduits ne contiennent pas de nids d’oiseaux ou de guêpes. Il faut s’assurer de ne pas avoir d’animal mort quelque part dans la structure de la maison. Une fois que vous aurez trouvé la source de l’infestation, il faut désinfecter par le feu ou le froid avant de jeter le produit. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La fourmis noire gâte-bois est un insecte qui vit en colonie. Une variété est noire et rouge. On retrouve au sein d’une même population plusieurs centaines ou plusieurs milliers d’individus appartenant à l’une des 3 castes suivantes : les reproductrices mâles et reines, les ouvrières et les soldats. Les colonies peuvent contenir de 2 000 à 6 000 individus. Les mâles sont ailés et meurent après avoir fécondé la reine. Leur couleur varie du rouge au noir. Ils mesurent de 9 à 10 mm. Tous les mâles ont deux paires d’ailes. Les ailes antérieures sont beaucoup plus longues que les ailes postérieures. Les reines perdent leurs ailes après l’accouplement. Leur couleur varie du rouge au noir. La reine d’une colonie de fourmis charpentières a un abdomen ultra développé. Elles sont les plus gros individus de la colonie et mesurent jusqu’à 18 mm. Les ouvrières sont des femelles stériles et sans ailes. Leur couleur varie et elles mesurent de 6 à 10mm. Elles possèdent des pièces buccales broyeuses bien développées. Les soldats sont des femelles stériles, sans ailes. Leur taille est légèrement supérieure à celle des ouvrières. Leur tête et leurs pièces buccales sont plus grosses. La présence de soldats de grande taille indique une colonie plus mature, qui vit au même endroit depuis longtemps. Reproduction : L’accouplement des fourmis charpentières a généralement lieu en mai. Chaque jeune reine s’accouple avec un seul mâle et la copulation à lieu en vol. L’abdomen de la reine contient une spermathèque. Ce petit réceptacle sphérique reçoit les spermatozoïdes du mâle lors de l’accouplement. La spermathèque produit des substances nutritives qui gardent la semence en vie durant plusieurs années, ce qui permet à la reine de pondre des milliers d’œufs sans avoir de nouveaux contacts avec un mâle. Après le vol nuptial et l’accouplement, la reine fécondée fait tomber ses ailes en les frottant avec ses pattes. Elle cherche ensuite un endroit propice pour installer sa colonie. Il s’agit par exemple d’un tronc d’arbre, d’une grosse souche ou d’une pièce de bois. Une fois dans son nouveau domicile, la reine pond ses premiers œufs. Elle s’occupe seule de cette première couvée, qu’elle nourrit à partir de ses propres réserves. Les premières ouvrières adultes sont toutes petites. Cette première génération d’ouvrières, et toutes les générations suivantes, prennent en charge les travaux de la fourmilière : entretien, agrandissement de l’abri, ravitaillement des occupants, etc. La reine est la seule femelle qui pond dans une colonie et elle consacre sa vie à cette occupation. Lorsqu’une nouvelle reine fonde une colonie, elle nourrit les premières larves à l’aide d’œufs alimentaires, qui ne renferment que des substances nutritives. La reine elle-même doit parfois se nourrir de ses propres œufs pour survivre jusqu’à l’entrée en fonction des premières ouvrières. Plus tard, en cas de stress sévère causé à la colonie, la reine peut recourir au cannibalisme pour assurer sa survie. Une colonie est bien consolidée au bout de trois à six ans, alors qu’elle compte 2 000 ouvrières ou plus. À partir de ce moment, la reine produit à la fin de chaque été des individus ailés et sexués (mâles et futures reines). Ces nouveaux adultes reproducteurs accumulent des réserves et hivernent dans la fourmilière. Habitudes : Les fourmis charpentières sont des insectes omnivores. Dans la nature, elles se nourrissent du miellat produit par les pucerons et autres homoptères, d’insectes et de petits invertébrés morts ou vivants, ainsi que des sucs de plantes et de fruits divers. La nourriture est souvent consommée sur place par les fourmis chargées du ravitaillement, puis régurgitée à la reine, aux larves et aux autres ouvrières quand elles rentrent au nid. Plus rarement, la nourriture peut aussi être rapportée intacte et stockée dans le nid. Les ouvrières se déplacent jusqu’à une centaine de mètres du nid dans leur quête de nourriture. Lorsqu’elles entrent dans nos maisons, les fourmis ajoutent à leur menu une foule d’aliments sucrés, des viandes, de la nourriture pour animaux et des matières grasses. Elles peuvent manger presque tout ce dont les humains se nourrissent. Elles cultivent le champignon dans le bois pourri qu’elle a localisé dans un endroit humide la charpente de la maison, occasionné par exemple par un dégât d’eau. Prévention : Toutes les maisons, sont vulnérables à l’infestation et aux dommages causés par ces fourmis. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être réparée rapidement. Il faut éviter d’entreposer le bois de chauffage à l’intérieur. À l’extérieur, il faut enlever tout le bois pourri qui entoure la résidence. II est important, lorsque y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :

  • La fourmis de pavé de couleur brun pâle à noir.
  • Appendice plus clair que le reste du corps.
  • Environ 3-4 mm de longueur.
  • Lignes parallèles sur la tête et le thorax.
  • Antennes à 12 segments.
  • Elle se déplace lentement.
Reproduction : La reine produit de 5 à 20 œufs par jour. La larve se développe en 40 jours environ. Elle passe par trois stages avant de devenir adulte. Habitudes : Elle est omnivore ; elle se nourrit de plusieurs aliments différents, mais préfère les aliments gras et sucrés. Elle envahit les maisons en quête de nourriture ; niche à l’extérieur sous les roches, sur le bord des trottoirs et dans les fissures du pavé ; peut nicher à l’intérieur dans les murs et sous les planchers. C’est cette habitude de nicher entre les dalles qui lui a donné son nom et c’est aussi ce qui cause le plus de problèmes. Prévention : On ne peut malheureusement pas faire grand chose à part surveiller les allées et venues des fourmis pour pouvoir localiser le nid. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :

Les fourmis pharaon sont des insectes qui vivent en colonie. Au sein d’une colonie il y a la caste des reproductrices, les reines et les mâles, et la caste des ouvrières. Les reines sont les plus grosses fourmis de la colonie. Leur longueur varie entre 3,5 et 5 mm. De teinte brun rouge, elles ont une coloration plus sombre que les ouvrières. Leur abdomen se termine par un organe de ponte appelé ovipositeur. On compte de nombreuses reines dans une même colonie et on peut parfois les voir lorsqu’elles se déplacent avec des ouvrières. Les ouvrières mesurent entre 1,5 et 2 mm. Leur couleur varie du doré au brun rougeâtre. Son abdomen, est généralement plus foncé que le reste du corps. La couleur et la petite taille de ces fourmis permettent de différencier les fourmis pharaon des autres espèces locales. Elles ne piquent pas. Reproduction : L’accouplement entre mâles et femelles se produit à l’intérieur de la colonie plutôt que lors d’un vol nuptial. Les mâles meurent peu après tandis que les femelles débutent leur ponte. Chaque reine produit environ 400 œufs au cours de sa vie. Un œuf fertilisé donne naissance à une femelle (ouvrière ou reine), un œuf non fertilisé à un mâle. À une température de 27C, une ouvrière atteindra le stade adulte en 38 jours. Ce sont les ouvrières qui s’occupent des oeufs et des larves. Leur développement étant rapide, les nids peuvent contenir des milliers d’individus, (Certaines colonies comptent 300 000 individus ou davantage). Une colonie peut compter plus d’une reine et chacune d’elles pourra éventuellement aller fonder une autre colonie. Lorsque la colonie est surpeuplée ou lors de bouleversements (une inondation ou la présence de pesticides), une ou plusieurs reines des ouvrières et leur couvée vont se séparer de la colonie principale pour s’établir ailleurs. On dit alors qu’il y a scission de la colonie. Chaque nid « satellite » comprend plusieurs reines pondeuses, ce qui rend son éradication très difficile une fois qu’elle est installée en nombre. Habitudes : En climat tempéré, elle ne survit qu’à l’intérieur des bâtiments chauffés. Elle affectionne tout spécialement les serres tropicales et aussi les hôpitaux et autres établissements médico-sociaux, les restaurants d’entreprise, etc. Les colonies de cette espèce comptent une seule forme d’ouvrières (il n’y a pas de soldats, par exemple, comme chez d’autres fourmis). Les fourmis pharaons sont omnivores. Leur menu est constitué de sirop, de miel, de sucre, de jus de fruits, de friandises, de gâteaux et de toutes substances sucrées. Elles mangent aussi de la viande et de !a graisse; elles s’attaquent aux collections d’insectes et aux produits à base de graisse comme le cirage à chaussure. Elles s’attaquent parfois à certains insectes. Elles ne causent que peu de dommages aux denrées alimentaires. Le principal inconvénient qu’elles représentent est leur seule présence. On les retrouve le plus souvent dans la cuisine ou la salle de bain, à proximité d’une source d’eau et de chaleur. Elles établissent leur nid dans les murs, sous les planchers, à la base des constructions et dans les fissures de pierre et de ciment. Prévention : Pour éviter que des fourmis s’infiltrent il est nécessaire de bien colmater les fissures au niveau de la structure du bâtiment. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être rapidement réparée. II faut entreposer les aliments dans des contenants hermétiques et éviter de laisser toute source de nourriture à leur portée. II est important, lorsqu’il y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Les fourmis pharaon sont des insectes qui vivent en colonie. Au sein d’une colonie il y a la caste des reproductrices, les reines et les mâles, et la caste des ouvrières. Les reines sont les plus grosses fourmis de la colonie. Leur longueur varie entre 3,5 et 5 mm. De teinte brun rouge, elles ont une coloration plus sombre que les ouvrières. Leur abdomen se termine par un organe de ponte appelé ovipositeur. On compte de nombreuses reines dans une même colonie et on peut parfois les voir lorsqu’elles se déplacent avec des ouvrières. Les ouvrières mesurent entre 1,5 et 2 mm. Leur couleur varie du doré au brun rougeâtre. Son abdomen, est généralement plus foncé que le reste du corps. La couleur et la petite taille de ces fourmis permettent de différencier les fourmis pharaon des autres espèces locales. Elles ne piquent pas. Reproduction : L’accouplement entre mâles et femelles se produit à l’intérieur de la colonie plutôt que lors d’un vol nuptial. Les mâles meurent peu après tandis que les femelles débutent leur ponte. Chaque reine produit environ 400 œufs au cours de sa vie. Un œuf fertilisé donne naissance à une femelle (ouvrière ou reine), un œuf non fertilisé à un mâle. À une température de 27C, une ouvrière atteindra le stade adulte en 38 jours. Ce sont les ouvrières qui s’occupent des oeufs et des larves. Leur développement étant rapide, les nids peuvent contenir des milliers d’individus, (Certaines colonies comptent 300 000 individus ou davantage). Une colonie peut compter plus d’une reine et chacune d’elles pourra éventuellement aller fonder une autre colonie. Lorsque la colonie est surpeuplée ou lors de bouleversements (une inondation ou la présence de pesticides), une ou plusieurs reines des ouvrières et leur couvée vont se séparer de la colonie principale pour s’établir ailleurs. On dit alors qu’il y a scission de la colonie. Chaque nid « satellite » comprend plusieurs reines pondeuses, ce qui rend son éradication très difficile une fois qu’elle est installée en nombre. Habitudes : En climat tempéré, elle ne survit qu’à l’intérieur des bâtiments chauffés. Elle affectionne tout spécialement les serres tropicales et aussi les hôpitaux et autres établissements médico-sociaux, les restaurants d’entreprise, etc. Les colonies de cette espèce comptent une seule forme d’ouvrières (il n’y a pas de soldats, par exemple, comme chez d’autres fourmis). Les fourmis pharaons sont omnivores. Leur menu est constitué de sirop, de miel, de sucre, de jus de fruits, de friandises, de gâteaux et de toutes substances sucrées. Elles mangent aussi de la viande et de !a graisse; elles s’attaquent aux collections d’insectes et aux produits à base de graisse comme le cirage à chaussure. Elles s’attaquent parfois à certains insectes. Elles ne causent que peu de dommages aux denrées alimentaires. Le principal inconvénient qu’elles représentent est leur seule présence. On les retrouve le plus souvent dans la cuisine ou la salle de bain, à proximité d’une source d’eau et de chaleur. Elles établissent leur nid dans les murs, sous les planchers, à la base des constructions et dans les fissures de pierre et de ciment. Prévention : Pour éviter que des fourmis s’infiltrent il est nécessaire de bien colmater les fissures au niveau de la structure du bâtiment. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être rapidement réparée. II faut entreposer les aliments dans des contenants hermétiques et éviter de laisser toute source de nourriture à leur portée. II est important, lorsqu’il y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : De couleur gris argent, avec des reflets métalliques, ces insectes sont aussi appelés poissons d’argent. Leur corps est effilé, dépourvu d’ailes et recouvert de fines écailles. Ils sont caractérisés par la présence de 2 longues antennes sur la tête et de 3 filaments rigides à l’extrémité de l’abdomen. La taille des adultes atteint 13 mm à leur plein développement. Un insecte semblable s’appelle le thermobie mais il est plutôt gris brun avec des taches foncées. Reproduction : Durant sa vie une femelle pond de 10 à 100 oeufs qu’elle dépose un à un dans des fentes et des fissures, et parfois à découvert. L’éclosion prend de 20 à 40 jours et les jeunes ont déjà l’apparence des adultes. Ils se développent lentement et n’atteignent leur taille maximale qu’après 3 ans. À cet âge les femelles sont prêtes à pondre. Les lépismes ont une espérance de vie de 7 ans et résistent à un jeûne de 300 jours. Habitudes : Les lépismes et les thermobies se retrouvent dans les immeubles à logements, les bureaux, les boulangeries, les bibliothèques, les résidences privées etc… Le lépisme se retrouve partout dans la maison, mais surtout aux endroits humides où la température est de 22 °C à 27 °C. Le thermobie se retrouve principalement aux endroits chauds et humides dont la température varie entre 27°C et 41°C, comme autour des réservoirs à eau chaude et des bouches de chaleur. Ces insectes préfèrent les endroits sombres et se cachent dès qu’ils sont dérangés. Ils se nourrissent de produits amidonnés, de résine, de colle et d’autres dérivés que contiennent certains produits textiles comme la reliure des livres et le papier peint. Ils infestent à l’occasion la farine de blé et d’avoine. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : D'origine tropicale, cet insecte a été déplacé lors du transport du bois. Il pond dans les bois à larges vaisseaux de sève comme le chêne ou le bambou mais jamais dans les résineux et rarement dans le peuplier ou le hêtre. Le lycte brun attaque aussi bien les parquets et menuiseries en chêne que le mobilier en bambou. Les adultes ressortent du bois après leurs cycles larvaires par des trous d'environ 1 mm. Son action se porte principalement sur les menuiseries, parquets et lambourdes. Il est plus particulièrement connu pour infester les bords de fenêtres ou de portes et les petites menuiseries. Son cycle de vie dure en général de 6 à 10 mois, mais il peut s'étendre jusqu'à 2 années ou se réduire à 3 mois dans des conditions optimales de laboratoire. Le délai varie en fonction de la nature du bois dans lequel se trouve l'insecte, de la qualité nutritive de ce bois, notamment de sa richesse en amidon et du climat. Les conditions optimales étant celles du climat tropical, c'est-à-dire 27 °C et 75 % d'humidité. La femelle pond environ 20 œufs isolément, ou par groupe de 2 à 6, dans les fissures du bois. L'incubation dure 1 à 2 semaines. Le développement larvaire varie en fonction des conditions ambiantes. En effet, en hiver, si les conditions sont mauvaises, elles restent inactives ce qui prolonge leur développement. Durant cette période, les larves creusent des galeries de 1 à 3 mm de diamètre dans le sens du fil du bois afin de se nourrir. Ces galeries sont remplies de vermoulures d'une extrême finesse, comme la « fleur de farine ». Ce détail est précieux pour différencier le lyctus de la vrillette. Au terme du développement larvaire, le lyctus se transforme en nymphe en 2 à 4 semaines. À la fin, il se construit un espace dans laquelle il séjourne 4 jours. Entre avril et septembre, l'adulte sort enfin du bois en creusant un orifice d'envol. Il adopte alors une activité crépusculaire. Le mâle vit en général 2 ou 3 semaines, alors que la femelle vit 6 semaines. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Le corps comprend de 11 à 100 segments ou métamères, parfois plus. Sauf les trois ou quatre premiers segments, chaque segment apparent est en fait formé de deux segments fondamentaux fusionnés. Le premier et le dernier segment ainsi que la plaque anale n'ont pas d'appendices. Le corps comprend de 11 à 100 segments ou métamères, parfois plus. Sauf les trois ou quatre premiers segments, chaque segment apparent est en fait formé de deux segments fondamentaux fusionnés. Le premier et le dernier segment ainsi que la plaque anale n'ont pas d'appendices. Le second, le troisième et habituellement le quatrième segment portent chacun une seule paire de pattes, et les autres, deux paires. Les adultes ont en plus des appendices modifiés pour la reproduction. Malgré leur nom signifiant « mille pattes », le nombre de pattes n'excède jamais 400 et la plupart en ont moins de 200. Le millipède nouvellement éclos a seulement trois ou quatre paires de pattes, ce nombre augmentant lors des mues successives. On connaît environ 10 000 espèces de millipèdes dans le monde, la plupart vivant dans les régions tropicales. Plus de 60 espèces sont mentionnées pour le Canada. Les espèces tropicales atteignent parfois 30 cm. La plus grande espèce canadienne mesure à peine 8 cm et plusieurs espèces communes ont moins de 1 cm de longueur et de 1 mm de diamètre. Les millipèdes vermiformes s'enfouissent généralement dans le sol, alors que ceux de forme aplatie vivent dans la végétation enchevêtrée et en décomposition. Quelques espèces vont parfois s'exposer en surface, surtout la nuit. Les millipèdes jouent un rôle important dans la formation du sol des forêts décidues et tropicales. Presque toutes les espèces se nourrissent de matière végétale fraîche ou en décomposition. Une ou deux espèces ont été mentionnées comme nuisibles aux cultures, mais habituellement les millipèdes s'en prennent aux plantes qui ont déjà subi des blessures. Un millipède en état d'alerte s'enroule généralement en spirale, mais les espèces au corps aplati sont incapables de s'enrouler. Certaines espèces exotiques au corps court peuvent se rouler en boule. Les millipèdes se protègent souvent en exsudant des sécrétions irritantes, celles des grandes espèces tropicales pouvant causer l'inflammation des yeux et de la peau. Les espèces canadiennes sont inoffensives. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La mouche domestique est certainement le plus connue des insectes. Ses endroits préférés pour sa reproduction sont, les excréments, les fientes et la charogne. Voilà pourquoi la mouche est porteuse de nombreuses maladies, souvent épidémiques et mortelles.  Sa maturité sexuelle est accomplie seulement deux semaines après la ponte. Ce cycle de reproduction est la raison pour laquelle elle se multiplie à un rythme effréné.  La mouche est un insecte nuisible qui transporte avec elle une infinité de microbes, parce qu'elle se pose n'importe où et même sur la nourriture.  Il existe plusieurs variétés de mouches. Certaines, comme la mouche noire, piquent, mais les autres ne piquent pas.  La femelle pond ses oeufs dans les matières en décomposition, elle pond plusieurs dizaines d'oeufs et ce de trois à quatre fois dans sa vie.  Quand le froid arrive, les adultes se cherchent des endroits pour passer l'hiver. On trouve parfois entre nos fenêtres des mouches qui nous semblent mortes, mais en réalité, elles sont au repos et n'attendent que la chaleur pour reprendre leurs activités.  La mouche est la principale source d'alimentation des oiseaux, des araignées et des crapauds... Heureusement, la mouche est assez bien contrôlée par le système des égouts fermés, le ramassage des ordures ménagères et l'hygiène de la population.  Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : On l’appelle souvent mouche à fruits. Elles mesurent de 2 à 4 mm. La couleur varie peut varier beaucoup. L’abdomen du mâle est plus foncé. Les yeux sont souvent rouges brillant. Elle a de petites antennes qui se terminent en plumeau. Ses ailes sont petites et elles ont l’air froissées. Les larves font environ 5mm de long et ressemblent à un ver blanc. Reproduction : Le cycle de vie de la drosophile dure de 8 à 15 jours selon la température. Elle pondent envron 400 oeufs sur des fruits pourris ou dans des liquides sucrés. Les oeufs sont très petits, environ un demi-mm. Les oeufs éclosent 24h après la ponte et les larves vont grandir pendant à peu près 5 jours. Les larves vont ensuite se transformer en adulte, un processus qui prend un autre 5 jours. Seulement 12 heures après sa transformation finale, la femelles’ accouple pour poursuivre le cycle. Habitudes : Les infestations se produisent la plupart du temps en été et dans les endroits chauffés. Les drosophiles adultes vont chercher les fruits très murs ou pourris pour y pondre leurs oeufs. Elles accélèrent le phénomène de décomposition par les microorganismes qu’elles véhiculent. Elles sont aussi très attirées par le vinaigre et les autres fermentations. Prévention : Pour éviter d’être infesté par les drosophiles: Laissez les fruits et les légumes au réfrigérateur, nettoyez bien par terre, vérifiez que nous n’avez pas laissé de fonds de jus, de vin ou de bière dans des bouteilles, assurez-vous de bien les rincer avant de les entreposer. Éliminez les sources d’eau stagnante ou elles peuvent pondre et mettez toujours une goutte de savon dans les casseroles que vous laissez dans l’évier pour la vaisselle. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :  Le perce-oreille adulte mesure de 1,5 à 2 cm de long. Son corps est long, allongé et aplati. Il est recouvert d’un exosquelette brun rougeâtre, dur, d’aspect luisant, et porte des antennes dont la longueur est d’environ la moitié de celle du corps. Il se distingue par la présence de deux pinces, à l’extrémité de l’abdomen. Chez le mâle, elles sont longues et recourbées, mais chez la femelle elles sont nettement plus petites et presque droites.  Ces appendices d’aspect féroce servent de moyen de défense, pour saisir les insectes hostiles, ou encore durant la période de l’accouplement. L’adulte possède des ailes, repliées sur son dos et protégées par deux autres ailes épaisses.  Pour voler, il doit décoller d’un endroit surélevé car les ailes ne sont pas assez fortes pour le soulever du sol. Ils peuvent sécréter un liquide qui produit une odeur nauséabonde. Reproduction :  Les perce-oreilles font figure d’exception chez les insectes puisqu’une fois accouplée, la femelle se retire à quelques centimètres sous terre, dans un nid, où elle pond et passe l’hiver à s’occuper de ses œufs. Elle les couve, les nettoie pour les débarrasser des moisissures, les regroupe et peut même les déplacer pour leur éviter des variations de température et d’humidité. Les oeufs éclosent au printemps. La femelle prodigue également des soins aux jeunes larves pendant deux ou trois semaines au cours desquelles elle les protégera et les nourrira. Les larves changeront de peau, passant par quatre mues successives avant de devenir adulte. Les larves commencent leurs explorations nocturnes vers la fin mai, puis elles quittent le nid, et la femelle meurt. Habitudes: Le perce-oreille se nourrit de matière en décomposition mais aussi d’insectes (parfois de ses semblables), de champignons, de feuilles tendres, de fleurs, de légumes et de fruits. Son habitat préféré est donc l’extérieur.  Par contre, le sol qui borde les fondations d’une maison ou les fissures qu’on y retrouve peuvent lui convenir pour passer l’hiver. Lorsqu’on l’aperçoit dans une maison, il est habituellement de passage et poursuit sa recherche de nourriture et d’abri. Il ne se reproduit pas à l’intérieur.  S’il s’y retrouve le jour, c’est peut-être parce qu’ils sont nombreux dans les environs, mais il est aussi possible que sa présence soit causée par l’introduction de fleurs coupées. On le retrouve généralement sous les pots de fleurs, dans les cavités du mobilier de jardin ou dans le garage.  Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Il existe plus de 40 espèces de puces au Canada. La puce est le parasite externe le plus souvent rencontré chez les chiens et les chats, Il s’agit d’un petit insecte piqueur dépourvu d’ailes. L’adulte mesure de 1 à 4 mm de longueur. Son corps est aplati latéralement (permet de se glisser entre les poils) et est recouvert d’une épaisse couche de chitine. Les pattes sont longues, fortes et adaptées pour le saut qui peut atteindre de 10 a 20 cm de hauteur et jusqu’à 40 cm à l’horizontale. Seul le stade adulte est parasite. Chez certaines espèces de puces, l’adulte se nourrit auprès d’une seule espèce animale. Celles qui changent d’hôtes contribuent à transmettre plusieurs maladies, autant chez l’animal que chez l’humain. Les puces adultes se nourrissent de sang et peuvent être responsables d’une dermite allergique à la piqûre de puces (DAPP), puisque leur salive contient de nombreuses substances allergènes. De plus, elles peuvent transmettre le vers plat. On peut la retrouver chez plus de 50 espèces animales différentes. Elle affecte en particulier le chat, le chien, les canidés sauvages (coyote, renard, loup), la moufette, le raton-laveur, les rongeurs, etc... Reproduction : Seul l’adulte se retrouve sur l’hôte. Avant de s’accoupler, une femelle adulte prend d’abord un repas de sang sur un animal ou un humain. La femelle adulte pond ses œufs, principalement sur l’animal. Les œufs pondus tombent très tôt dans l’environnement puisqu’ils n’adhèrent pas aux poils. On les retrouve donc dans l’entourage immédiat. Le cycle se complète dans l’environnement. De l’œuf jusqu’au stade adulte, en passant par divers stades larvaires et la pupe (et du cocon s’il est formé), il peut s’écouler une période allant de trois semaines à un an, selon les conditions du milieu. Dans des conditions idéales, soit une température d’environ 27 à 30ºC et une humidité relative d’environ 75 %, le cycle sera complété entre deux et quatre semaines. Les puces prennent souvent quelques repas par jour, et ce souvent après avoir procédé à de multiples essais de piqûres avant de se gorger de sang. Ainsi une seule puce peut-être responsable de nombreuses morsures quotidiennes ! Une femelle peut produire environ 20 œufs par jour pour une période de trois semaines (ponte totale potentielle de 500 œufs durant sa vie). En supposant une génération par mois, deux puces pourraient théoriquement initier en moins de trois mois, la production d’une population de 16 millions de puces ! Les parasites adultes pré-émergés peuvent demeurer dans leur cocon jusqu’à ce qu’il y ait stimuli tel les vibrations du plancher lorsque la famille revient de voyage ou un déménagement dans un appartement préalablement habité par des animaux infestés. Habitudes : Les larves se retrouvent davantage dans le salon, la chambre à coucher ou les pièces dont le plancher ou le tapis leur permettent de se cacher. En examinant le sac qui a accumulé les débris recueillis par l’aspirateur, vous pourrez peut-être observer des oeufs. Pour vérifier s’il y a présence de puces adultes, portez de longues chaussettes blanches ou placez des feuilles blanches par terre. Vous pourrez ainsi mieux les voir. Comme la puce saute, elle s’en prend aux pieds et aux chevilles pendant le jour, alors que toutes les parties du corps peuvent être atteintes la nuit. Elle peut se cacher dans le matelas. Il n’y a pas de lésions visibles suite aux premiers prélèvements de sang chez l’homme. Parfois, des points rougeâtres sont regroupés en ligne suite à l’activité exploratoire de la puce. Les personnes allergiques et les animaux hypersensibles à la salive qu’elle injecte subissent des démangeaisons importantes. Cet insecte aurait une nette préférence pour les bébés et les jeunes enfants. Sur votre animal, les puces peuvent se retrouver un peu partout. Inspectez (sous un bon éclairage) les poils de son abdomen en les écartant ainsi que les autres régions où les poils sont peu denses. Il est parfois plus facile d’observer les déjections (excréments séchés). On peut passer sur le corps de l’animal une ouate imbibée de détergent et vérifier si celle-ci devient rougeâtre au contact des poils. Les puces adultes peuvent vivre plusieurs mois sans se nourrir, ainsi, même si vous vous êtes débarrassées de vos animaux domestiques, l’infestation peut persister pendant des semaines et des mois, c’est pourquoi il faut procéder à un traitement approprié. Prévention : Il est préférable de ne pas installer des tapis partout dans la maison, car ils constituent un habitat idéal pour les larves. Ce n’est pas lorsqu’il côtoie ses semblables que votre animal risque le plus d’attraper des puces. Les chats ou les chiens s’infestent habituellement à l’extérieur en passant près d’un site infesté. Si vous ne possédez pas d’animal domestique à la maison, vérifiez si des animaux sauvages ou des nids d’oiseaux ne se trouveraient pas à proximité de votre demeure. Lorsqu’une personne prend un animal domestique infesté dans ses bras, les puces s’en prennent rarement à elle. Les puces nouvellement émergées qui se terrent dans les appartements sont plus susceptibles de sauter sur l’humain, surtout si l’animal qui était présent a été retiré de la maison. Le vétérinaire peut vous indiquer les options qui existent pour protéger votre animal (et par conséquent, votre propre santé) avant la saison la plus propice, soit de la fin de l’été jusqu’au début de l’automne. Les puces peuvent toutefois être présentes à longueur d’année. Plusieurs produits (shampoings, colliers, etc.) ont été commercialisés pour lutter contre les puces. Aujourd’hui, on mise davantage sur la prévention, mais les traitements préconisés permettent également de traiter une infestation existante. Un adulticide peut être versé sur le dos de l’animal et un régulateur de croissance peut lui être administré sous forme de comprimés ou d’injections. Toute puce qui saute sur cet animal sera rapidement tuée ou ne pourra avoir de descendants. Le vétérinaire peut vous conseiller pour tout ce qui a trait à la santé de votre animal. L’approche préventive commence au début de juin et se poursuit jusqu’en octobre. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La punaise de lit à le corps ovale aplati dépourvu d’ailes et mesurent 4 à 7 mm de long. De couleur brunâtre brillante, elles se gonflent après un repas de sang et prennent alors une coloration brun foncé. On distingue trois stades dans le cycle de développement de la punaise : l’œuf, la nymphe et l’adulte. De couleur blanche, les œufs mesurent environ 1 mm de long. La nymphe a le même aspect que l’adulte, mais elle est plus petite. Lorsque ces insectes sont nombreux, ils produisent une odeur particulière. Reproduction : Lorsqu’elle pond ses œufs, la femelle produit une substance qui lui permet de les coller sur place. À sa sortie de l’œuf, le jeune insecte (larve) a déjà la forme de l’adulte mais en plus petit. De couleur jaunâtre au début, il devient plus rougeâtre dès le premier repas de sang. Il se développera graduellement et pour devenir adulte, il devra prélever du sang à cinq reprises. Une fois qu’ils seront parvenus à maturité, le mâle et la femelle s’accoupleront et, après avoir aspiré une autre fois du sang, la femelle pondra ses œufs. La punaise des lits est grégaire; les œufs, les larves et les adultes vivent ensemble. La production d’œufs :

  • De 1 à 5 œufs par jour par femelle adulte.
  • Jusqu’à 500 œufs par femelle dans sa vie.
  • Les œufs sont fixés par une sécrétion collante.
  • De 6 à 10 jours pour éclore.
Le cycle de vie :
  • de l’œuf à l’adulte : 21 jours à 30°C et 120 jours à 16°C (humidité relative 75-80%).
  • 5 stades nymphaux nécessitant un repas sanguin pour muer et passer au stade suivant.
  • Espérance de vie dans des conditions normales : 316 jours.
  • De 3 à 4 générations par année.
Leurs habitudes : Cet insecte n’est pas toujours facile à détecter, car il s’active surtout la nuit. Le jour, il se cache près des coutures du matelas (même s’il s’agit d’un lit d’eau). Lorsque l’infestation progresse ou que les humains ou les animaux ne sont plus accessibles, il se disperse un peu plus. On le retrouve alors dans de petites fissures dans les murs et le bois (comme le cadre du lit, le sommier, les meubles, le plancher ou les cadres de porte ou de fenêtre) où il pondra ses œufs. La punaise de lit peut également se dissimuler derrière les plinthes, sous la tapisserie ou les tableaux. Bien qu’elle se répande moins rapidement que les blattes entre les appartements, elle peut suivre les tuyaux et voyager entre ceux-ci et même entre les maisons. Les punaises s’éloignent peu de leur hôte si elles peuvent se nourrir régulièrement.Par contre, s’il y a infestation importante, elles peuvent migrer vers d’autres pièces. L’absence de proie entraîne une dispersion de la punaise. Ainsi, lorsque les punaises sont présentes dans une seule pièce avec des personnes qui y dorment régulièrement elles auront tendance à demeurer sur place. Par contre, si on retire ces personnes de la pièce, les punaises se disperseront dans tout le logement ou même ailleurs dans l’immeuble. Si ce n’est pas le cas, elles passent d’une chambre à l’autre en marchant par terre. Le déménagement ou le déplacement d’articles déjà infestés (meubles, literie, vêtements, valises pour un hôtel, etc.) d’un lieu habité à un autre est le principal mode de dispersion des punaises. Facteurs de développement :
  • Température minimum pour le développement : 13°C.
  • Températures létales : Min : -16°C constant pour 4 jours. Max : 50°C pour 3 heures.
  • Préfère de loin le sang humain mais se contenterait d’un animal à sang chaud.
  • Leurs repas prennent de 3 à 12 minutes.
  • Dans certaines conditions, une punaise adulte peut survivre 1 an sans se nourrir.
Les symptômes : Pour la majorité des personnes, les piqûres entraîneront la formation de petite lésion rougeâtre qui se développera en lésions surélevées et durcies. On remarquera souvent un petit point rouge au site d’inoculation. Ces lésions causent des démangeaisons importantes, elles sont plus symptomatiques le matin et l’intensité de la rougeur et de la démangeaison diminue au cours de la journée. Les lésions surviennent surtout sur les parties exposées des bras, des jambes et du dos. Si la personne n’est pas piquée de nouveau, les lésions disparaissent au bout de deux semaines. Prévention: L’infestation peut être confirmée par la découverte, dans les cachettes potentielles de punaises, d’insectes vivants, de mues, d’œufs ou de déjections. Ces dernières peuvent également être visibles sous la forme de petites taches noires ou brun foncé sur les draps ou le matelas, souvent au niveau des coutures. Le fait de passer l’aspirateur est un moyen très efficace pour enlever les punaises déjà présentes. Il est recommandé de passer l’aspirateur sur les matelas et les sommiers particulièrement au niveau des coutures, des replis et des structures de lits infestés. Si l’enveloppe extérieure du matelas est déchirée, les punaises peuvent s’être infiltrées à l’intérieur de celui-ci. Si c’est le cas, on doit le recouvrir d’une housse anti-punaises pour éviter qu’elles se répandent. Il faut aussi passer l’aspirateur sur le sol et les endroits où l’on soupçonne que les punaises se cachent. Il faut s’assurer de se débarrasser immédiatement du sac d’aspirateur sans l’ouvrir dans un endroit où les punaises peuvent se disperser à nouveau. Voyage : Si vous dormez dans un endroit fréquenté par de nombreux voyageurs tel qu’un hôtel, vous pouvez soulever les draps du lit afin de vérifier s’il y a présence de taches brunes ou noires. S’il y en a, il s’agit de petits excréments de punaises.Des exuvies (anciennes peaux) perdues lors de la mue peuvent aussi constituer une preuve de passage. Traitement : Selon le degré d’infestation, (à faire inspecter par un exterminateur) des traitements peuvent être appliqués dans la maison mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont éliminées. La lutte intégrée reste le meilleur moyen de lutte contre cette épidémie. Communiquer avec un nous pour vous débarrasser de ce problème. Ne jamais jeter les meubles infestés, ils peuvent être traités. Si vous désirez malgré tout vous en départir vous devez les détruire et les rendre inutilisables. La literie (taies d’oreillers, draps, couvre-matelas, etc.) et les vêtements doivent être lavés avec de l’eau chaude et du savon. La literie doit être placée directement dans la laveuse à partir d’un sac de plastique afin d’éviter la dispersion de punaises dans la salle de lavage et ailleurs dans le bâtiment. Une fois que le lavage est fait, on peut remettre la literie sur un matelas qui a été traité à la vapeur ou avec des pyréthrines mais il est recommandé de l’avoir recouvert avec des housses anti-punaises. Le reste des vêtements ne peut être remis dans les tiroirs ou les garde-robes et tout doit être replacé dans un sac de plastique scellé pour éviter la recontamination. Ce processus doit être respecté jusqu’à la fin du traitement et l’élimination des punaises. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Petit coléoptère brun rougeâtre de 3,5 mm de long. Son corps est lisse et allongé. Les yeux sont très étroits sur les côtés et ne comptent qu’une ou deux rangées de facettes à leur point le plus étroit. L’espèce se différencie également de ses congénères à la ponctuation très grossière qui orne le centre de son thorax. La larve vermiforme peut atteindre 6 mm de longueur à son plein développement. Elle se distingue par les deux courtes pointes qui terminent son abdomen. Elle est jaune, de forme cylindrique. Reproduction : La température favorisant le développement de ces insectes est de 20°C à 37°C; ils ne se développent pas au dessous de 18°C. Les femelles déposent 400 à 500 œufs par groupes épars dans la source de nourriture, au rythme de 2 à 3 oeufs par jour. Ces oeufs sont collants et s’agglutinent autour des particules alimentaires, ce qui les rend difficiles à distinguer. Les larves éclosent environ 10 jours plus tard et se nourrissent dans ce milieu; ce n’est qu’après 7 ou 8 mues qu’elles passent au stade nymphal. La durée du stade larvaire varie de 22 jours à plus de 100 jours, selon la température ambiante, le taux d’humidité et la nourriture disponible. Le stade nymphal dure en moyenne 8 jours. La durée du cycle complet varie généralement entre 7 semaines et 3 mois. Un tribolium femelle peut vivre jusqu’à 2 ans et un mâle jusqu’à 3 ans. Habitudes : Le tribolium brun de la farine est un insecte qui se déplace rapidement lorsqu’il est dérangé, mais il ne vole pas. Sa petite taille et ses pièces buccales de broyeur lui permettent de s’infiltrer dans les contenants et les emballages fermés. Les adultes et les larves se nourrissent de farines de céréales; ils sont incapables de perforer les grains non moulus. On les retrouve dans les minoteries, les usines alimentaires, les boulangeries et les habitations où ils infestent les céréales et autres produits de mouture. Lorsqu’ils se retrouvent en grand nombre, la farine prend un aspect grisâtre et moisit rapidement. Ils laissent une odeur désagréable dans les aliments, les rendant impropres à la consommation. D’autres produits peuvent être infestés par les triboliums: pois, haricots, noix, épices, chocolat, spécimens de musée comme les plantes et les insectes. Prévention : Comme pour bien des insectes qui s’attaquent à la nourriture: Examinez tous les aliments que vous rapportez à la maison pour vous assurer qu’ils sont exempts de parasites. Assurez-vous de la fraîcheur des aliments achetés. N’achetez que des petites quantités de produits céréaliers périssables, surtout l’été. Gardez les excédents alimentaires dans des contenants hermétiquement fermés (plastique ou verre) afin d’éviter la propagation d’insectes aux autres aliments. Ne prolongez pas l’entreposage des aliments durant une trop longue période. Lorsque ces insectes sont présents, on doit en premier lieu déterminer la source d’infestation et éliminer tous les aliments contaminés. II est important d’examiner l’ensemble des produits entreposés, même si les emballages n’ont pas été ouverts. II faut ensuite nettoyer la zone infestée. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :
  • La longueur des adultes peut varier de 2 à 4 mm.
  • Il a une forme plutôt ovale.
  • La couleur peut varier : elle peut être brune ou noire, avec des taches et des écailles jaunes ou blanches sur le dos.
  • Le ventre est recouvert de fines écailles gris-jaune.
  • Au repos, les antennes se replient dans des cavités du thorax.
  • Les yeux sont un peu arrondis.
  • Les pattes sont courtes et se rétractent sous le ventre.
  • Les ailes d’en arrière de l’anthrène sont dures et se rejoignent au milieu du dos.
  • Les larves sont brunes et sont assez facile à reconnaitre, elles ont trois touffes de poils dorés au bout de l’abdomen.
  • Elles mesurent de 4 à 5 mm.
Reproduction :  La femelle anthrène peut pondre de 30 à 100 œufs, qui vont éclore entre 10 à 18 jours après. L’étape de la larve peut durer jusqu’à un an et les adultes vivent un ou deux mois. Habitudes :  Dans les maisons, les larves de l’anthrène s’attaquent aux tapis, aux tissus en laine, elles peuvent se nourrir de vêtements de laine et d’autres produits provenant des animaux. On peut les retrouver dans les parterres et ils entrent souvent dans la maison avec les fleurs coupées. Prévention :  Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples, l’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi.  Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :  L’attagène des tapis est un petit insecte. Il est ovale brun foncé ou noir, et il mesure entre 3 et 5 mm de long. Les premières parties des antennes et des pattes sont plus pâles. Les adultes volent et mangent du nectar et du pollen. La larve de l’attagène est plus allongée et elle est poilue; elle mesure entre 10 et 15 mm. Sa couleur varie de brun à doré. Au bout de l’abdomen on peut voir un groupe de poils qui ressemble à un petit pinceau. C’est la larve de l’attagène qui parasite et qui est dommageable. Reproduction :  La reproduction atteint son maximum à des températures comprises entre 15 et 30 °C. Les œufs sont pondus dans des fissures dans les murs et à travers les matières infestées. La femelle pond entre 50 et 100 oeufs et elle les dépose au pied des murs dans le système de chauffage, sous les plinthes, dans l’entre toit et dans les murs. Quand les conditions sont optimales les oeufs vont éclore 11 jours plus tard. La larve de l’attagène va vivre de un a deux ans et elle va muer plusieurs fois, jusqu’à 20 fois si les conditions d’humidité et de température ne sont pas bonnes. La larve va faire son cocon avec sa dernière peau et prendre 6 à 24 jours pour devenir un adulte. Le mâle adulte vit en moyenne 38 jours et la femelle 36. Habitudes : Les adultes ne sont pas nuisibles et se nourrissent de pollen et de nectar. Ils entrent dans les maisons par toutes les ouvertures. Les femelles attagène pondent leurs oeufs là où les larves vont pouvoir manger. Les larves vont attaquer les produits d’origine animale principalement: les tapis en laine, la fourrure, la soie, les cheveux (perruques), le cuir, les poils d’animaux, la plume (oreillers), les collections d’insectes, la farine de poisson, le lait en poudre, la nourriture sèche pour chien ou chats et plusieurs autres denrées sèches. Elles mangent aussi certains produits d’origine végétale comme le coton, le lin, la jute, la rayonne et  plus particulièrement des vêtements qui ont des traces de sueur humaine. Souvent on peut voir des trous ou des mues sur les objets et cela révèle une infestation. Prévention : Les infestations d’anthrènes peuvent souvent être évitées par une série d’actions simples: L’installation de moustiquaires, mettre des grillages sur les trappes de ventilation, boucher les trous dans la fondation, nettoyer les vêtements avant de les entreposer, passer l’aspirateur là ou il y a beaucoup de poussière et sous les tapis aussi. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La blatte aussi appelée coquerelle ou cafard et fait partie de la même espèce que la mante religieuse. On compte environ 70 espèces de blattes en Amérique du Nord, mais seulement 6 d'entre elles sont communes. La blatte a un corps plat et ovale, de couleur qui va du brun au noir. Sa tête est mobile et elle porte deux antennes. Sa bouche est munie de mandibules aux dents très fortes. Elle possède deux paires d'ailes et trois paires de pattes garnies d'épines qui lui facilitent la course. La femelle cafarde regroupe ses oeufs dans une capsule qu'elle dépose dans un lieu humide. Les larves éclosent dans les 24 heures suivant le dépôt de la capsule. Elles subissent plusieurs mues avant de devenir adultes. Elles cherchent à se nourrir dès leur éclosion. Il faut de deux à 24 mois avant que les blattes parviennent à leur maturité. Les coquerelles qui vivent dans les maisons pondent toute l'année. Certaines peuvent vivre plus de 200 jours. La blatte produit de 3 à 4 générations par année. Dans la nature, elle vit sous les pierres, les feuilles, les écorces. Elle vit aussi dans les maisons, les entrepôts et les commerces qui sont chauffés l'hiver et où elle se sent confortable. Dans les maisons elle se nourrit, de fruits, de légumes, de céréales, de biscuits, etc..... Dans la nature la blatte est très utile, mais très désagréable dans les maisons. Elle vit la nuit, elle n'aime pas la lumière. Elle fuit dès que la lumière s'allume! Elle transmet aux aliments une odeur et un goût désagréable et laisse ses excréments sur la nourriture. Elle profite des bouches d'aération, de chauffage et de tuyaux pour passer d'un endroit à un autre. Elle peut transmettre des maladies aux humains tel le choléra, la tuberculose, la salmonellose, le typhus, la lèpre. Certaines personnes sont allergiques et peuvent avoir des crises d'asthme en particulier chez les enfants. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Le centipède peut atteindre 3 cm de long. Son corps est de teinte plutôt claire, de beige à jaune gris, souvent marqué de trois rayures sur le long du dos plus foncées. Son ventre est plus clair. Reproduction : Quand ils se reproduisent, le mâle et la femelle se touchent les antennes et bougent en cercle. Pendant sa danse, le male centipède dépose son sperme dans une poche appelée spermatophore, et la femelle le ramasse pour se féconder. Les œufs sont dispersés sur le sol, individuellement un peu partout sur le sol et la femelle en pond de 130 à 290 selon sa taille. À leur naissance, les centipèdes n’ont que des toutes petites pattes, elles vont grandir avec l’individu au cours de six mues. Quand ses pattes ont atteint leur pleine longueur, le centipède va encore avoir quatre autres mues pour atteindre sa pleine grosseur et sa maturité sexuelle. Dans la nature le centipède pond l’été et passe l’hiver au stade adulte, mais dans les maisons son cycle peut varier. Habitudes : Le centipède vit dans les maisons, dans les endroits chauds et humides, au sous-sol ou dans les salles de bain. Ils vivent dans la structure des bâtiments, dans les murs sur la plomberie, dans les conduits d’aération etc... On voit souvent l’insecte dans les bains , les lavabos ou près des drains. Le centipède est carnivore. Il chasse les autres insectes comme les mouches, les lépismes, les blattes ou les cloportes. Comme le centipède fuit la lumière, il chasse plutôt la nuit et se cache le jour. Prévention : Comme le centipède est utile car il chasse les autres insectes, on suggère de tolérer sa présence et d’éviter de le tuer. On le trouve rarement en grand nombre dans une maison. De plus, ce centipède ne transmet pas de maladie aux humains ni aux animaux et il ne transmet aucune maladie aux humains ou aux animaux domestiques. De plus ils n’occasionnent aucun dommage à la maison. Ils peuvent parfois faire peur, alors plutôt que de les tuer, prenez un pot a grande ouverture, capturez-les et mettez-les dehors. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :
  • Le cloporte n’est pas un insecte, c’est un crustacé, comme les crevettes ou les homards.
  • C’est le seul qui peut vivre sur la terre.
  • Il est plutôt gris et ovale et il se roule en boule quand il est menacé.
  • Son corps a 3 parties : la tête, le thorax et l’abdomen.
  • Tout son corps est segmenté et cuirassé.
  • Le cloporte adulte mesure environ 13 mm.
  • Il n’a pas d’ailes et a sept paires de pattes.
Reproduction : Quand la femelle cloporte est fécondée, elle pond ses oeufs dans des capsules et les dépose dans des fissures. Certaines espèces de cloportes transportent leurs oeufs dans une poche ventrale, un peu comme les kangourous. On peut retrouver de 2 à 1000 oeufs dans les capsules, cela varie selon les espèces. Le cloporte doit subir plusieurs mues avant d’atteindre son état adulte. Il vit d’un à deux ans. Habitudes : Le cloporte vit dans les lieux sombres et humides, et se nourrit de matière organique en décomposition. Dans la nature, on le trouve sous les pierres, les bûches, les tas de feuilles mortes et sous les objets qui sont directement sur le sol. On les retrouve aussi dans les maisons, dans les endroits humides. Ils vivent la nuit et ils entrent dans les maisons par les fissures dans les murs extérieurs et par les bas de portes mal scellés. Prévention : Le cloporte n’est pas nuisible, il aide à décomposer les végétaux et ne fait pas de dégâts dans les jardins. Il ne s’attaque pas au bois sain non plus. Pour diminuer la quantité ou éliminer les cloportes, il suffit d’éliminer les abris où ils se cachent, tas de feuilles, bûches, planches etc... Et supprimez leurs sources de nourritures, feuilles mortes, fruits tombés, gazon coupé etc... Pour les empêcher de proliférer dans les maisons, il faut bloquer les fissures dans les murs extérieurs, corriger les problèmes de plomberie et rendre l’environnement plus sec. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :
  • Le corps du dermeste du lard est brun foncé ou noir.
  • Il mesure de 7 à 9 mm au stade adulte.
  • Une large bande de couleur gris jaunâtre (parsemée de 6 points foncés) traverse son dos.
  • Le ventre et les pattes portent de petits poils jaunâtres.
  • Il peut voler.
La larve mesure environ 12 mm; elle est brun clair et couverte de longs poils. On peut voir, vers la partie postérieure de son corps, deux petites épines recourbées. Reproduction : De juin jusqu’à aout, la femelle du dermeste pond de 100 à 200 oeufs près d’ une source de nourriture et ses oeufs vont éclore une douzaine de jours plus tard. Les mâles vont passer à travers 5 mues et les femelles 6 avant de devenir adultes. Le cycle de vie de l’insecte est habituellement complété en 40 ou 50 jours. Habitudes : Le dermeste du lard préfère les sources de nourriture qui contiennent du gras ou de l’huile et il s’attaque aussi aux substances d’origine animale. Il est possible de vérifier la présence du dermeste du lard en observant des peaux poilues abandonnées sur la nourriture (Porc, boeuf, poisson, fromage, nourriture pour animaux domestiques, les plumes, les trophées de chasse, les tapis en peau les céréales, les cadavres d’animaux etc.) Il faut être attentif pour les voir car ils quittent rarement les lieux infestés. Quand ils sont prêts à changer de forme, ils vont se cacher à proximité de la nourriture et c’est à ce moment là qu’on peut les détecter. Ils se propagent dans la maison dans la structure à la recherche d’autres sources de nourriture. Prévention : Il faut poser des moustiquaires et faire attention aux portes ouvertes. Il faut aussi boucher les trous dans la structure autour de la maison et mettre des grillages fins aux trappes et aux bouches de ventilation. Il faut faire attention:
  • Aux bouquets de fleurs ramassées au jardin avant de les faire entrer dans la maison.
  • Aux mouches mortes qui trainent sur le plancher.
  • Aux aliments qui ne sont pas dans des emballages scellés.
  • À la nourriture des animaux domestiques.
  • Au gras résiduel que l’on retrouve sur le côté souvent ignoré de la cuisinière.
  • À la peau morte et aux poils que l’on perd chaque jour, il faut passer l’aspirateur.
Il faut inspecter les collections d’insectes ou les animaux naturalisés et les mettre au congélateur ou dehors en hiver une fois par année. Il faut s’assurer que la hotte est propre et que ses conduits ne contiennent pas de nids d’oiseaux ou de guêpes. Il faut s’assurer de ne pas avoir d’animal mort quelque part dans la structure de la maison. Une fois que vous aurez trouvé la source de l’infestation, il faut désinfecter par le feu ou le froid avant de jeter le produit. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La fourmis noire gâte-bois est un insecte qui vit en colonie. Une variété est noire et rouge. On retrouve au sein d’une même population plusieurs centaines ou plusieurs milliers d’individus appartenant à l’une des 3 castes suivantes : les reproductrices mâles et reines, les ouvrières et les soldats. Les colonies peuvent contenir de 2 000 à 6 000 individus. Les mâles sont ailés et meurent après avoir fécondé la reine. Leur couleur varie du rouge au noir. Ils mesurent de 9 à 10 mm. Tous les mâles ont deux paires d’ailes. Les ailes antérieures sont beaucoup plus longues que les ailes postérieures. Les reines perdent leurs ailes après l’accouplement. Leur couleur varie du rouge au noir. La reine d’une colonie de fourmis charpentières a un abdomen ultra développé. Elles sont les plus gros individus de la colonie et mesurent jusqu’à 18 mm. Les ouvrières sont des femelles stériles et sans ailes. Leur couleur varie et elles mesurent de 6 à 10mm. Elles possèdent des pièces buccales broyeuses bien développées. Les soldats sont des femelles stériles, sans ailes. Leur taille est légèrement supérieure à celle des ouvrières. Leur tête et leurs pièces buccales sont plus grosses. La présence de soldats de grande taille indique une colonie plus mature, qui vit au même endroit depuis longtemps. Reproduction : L’accouplement des fourmis charpentières a généralement lieu en mai. Chaque jeune reine s’accouple avec un seul mâle et la copulation à lieu en vol. L’abdomen de la reine contient une spermathèque. Ce petit réceptacle sphérique reçoit les spermatozoïdes du mâle lors de l’accouplement. La spermathèque produit des substances nutritives qui gardent la semence en vie durant plusieurs années, ce qui permet à la reine de pondre des milliers d’œufs sans avoir de nouveaux contacts avec un mâle. Après le vol nuptial et l’accouplement, la reine fécondée fait tomber ses ailes en les frottant avec ses pattes. Elle cherche ensuite un endroit propice pour installer sa colonie. Il s’agit par exemple d’un tronc d’arbre, d’une grosse souche ou d’une pièce de bois. Une fois dans son nouveau domicile, la reine pond ses premiers œufs. Elle s’occupe seule de cette première couvée, qu’elle nourrit à partir de ses propres réserves. Les premières ouvrières adultes sont toutes petites. Cette première génération d’ouvrières, et toutes les générations suivantes, prennent en charge les travaux de la fourmilière : entretien, agrandissement de l’abri, ravitaillement des occupants, etc. La reine est la seule femelle qui pond dans une colonie et elle consacre sa vie à cette occupation. Lorsqu’une nouvelle reine fonde une colonie, elle nourrit les premières larves à l’aide d’œufs alimentaires, qui ne renferment que des substances nutritives. La reine elle-même doit parfois se nourrir de ses propres œufs pour survivre jusqu’à l’entrée en fonction des premières ouvrières. Plus tard, en cas de stress sévère causé à la colonie, la reine peut recourir au cannibalisme pour assurer sa survie. Une colonie est bien consolidée au bout de trois à six ans, alors qu’elle compte 2 000 ouvrières ou plus. À partir de ce moment, la reine produit à la fin de chaque été des individus ailés et sexués (mâles et futures reines). Ces nouveaux adultes reproducteurs accumulent des réserves et hivernent dans la fourmilière. Habitudes : Les fourmis charpentières sont des insectes omnivores. Dans la nature, elles se nourrissent du miellat produit par les pucerons et autres homoptères, d’insectes et de petits invertébrés morts ou vivants, ainsi que des sucs de plantes et de fruits divers. La nourriture est souvent consommée sur place par les fourmis chargées du ravitaillement, puis régurgitée à la reine, aux larves et aux autres ouvrières quand elles rentrent au nid. Plus rarement, la nourriture peut aussi être rapportée intacte et stockée dans le nid. Les ouvrières se déplacent jusqu’à une centaine de mètres du nid dans leur quête de nourriture. Lorsqu’elles entrent dans nos maisons, les fourmis ajoutent à leur menu une foule d’aliments sucrés, des viandes, de la nourriture pour animaux et des matières grasses. Elles peuvent manger presque tout ce dont les humains se nourrissent. Elles cultivent le champignon dans le bois pourri qu’elle a localisé dans un endroit humide la charpente de la maison, occasionné par exemple par un dégât d’eau. Prévention : Toutes les maisons, sont vulnérables à l’infestation et aux dommages causés par ces fourmis. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être réparée rapidement. Il faut éviter d’entreposer le bois de chauffage à l’intérieur. À l’extérieur, il faut enlever tout le bois pourri qui entoure la résidence. II est important, lorsque y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :
  • La fourmis de pavé de couleur brun pâle à noir.
  • Appendice plus clair que le reste du corps.
  • Environ 3-4 mm de longueur.
  • Lignes parallèles sur la tête et le thorax.
  • Antennes à 12 segments.
  • Elle se déplace lentement.
Reproduction : La reine produit de 5 à 20 œufs par jour. La larve se développe en 40 jours environ. Elle passe par trois stages avant de devenir adulte. Habitudes : Elle est omnivore ; elle se nourrit de plusieurs aliments différents, mais préfère les aliments gras et sucrés. Elle envahit les maisons en quête de nourriture ; niche à l’extérieur sous les roches, sur le bord des trottoirs et dans les fissures du pavé ; peut nicher à l’intérieur dans les murs et sous les planchers. C’est cette habitude de nicher entre les dalles qui lui a donné son nom et c’est aussi ce qui cause le plus de problèmes. Prévention : On ne peut malheureusement pas faire grand chose à part surveiller les allées et venues des fourmis pour pouvoir localiser le nid. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Les fourmis pharaon sont des insectes qui vivent en colonie. Au sein d’une colonie il y a la caste des reproductrices, les reines et les mâles, et la caste des ouvrières. Les reines sont les plus grosses fourmis de la colonie. Leur longueur varie entre 3,5 et 5 mm. De teinte brun rouge, elles ont une coloration plus sombre que les ouvrières. Leur abdomen se termine par un organe de ponte appelé ovipositeur. On compte de nombreuses reines dans une même colonie et on peut parfois les voir lorsqu’elles se déplacent avec des ouvrières. Les ouvrières mesurent entre 1,5 et 2 mm. Leur couleur varie du doré au brun rougeâtre. Son abdomen, est généralement plus foncé que le reste du corps. La couleur et la petite taille de ces fourmis permettent de différencier les fourmis pharaon des autres espèces locales. Elles ne piquent pas. Reproduction : L’accouplement entre mâles et femelles se produit à l’intérieur de la colonie plutôt que lors d’un vol nuptial. Les mâles meurent peu après tandis que les femelles débutent leur ponte. Chaque reine produit environ 400 œufs au cours de sa vie. Un œuf fertilisé donne naissance à une femelle (ouvrière ou reine), un œuf non fertilisé à un mâle. À une température de 27C, une ouvrière atteindra le stade adulte en 38 jours. Ce sont les ouvrières qui s’occupent des oeufs et des larves. Leur développement étant rapide, les nids peuvent contenir des milliers d’individus, (Certaines colonies comptent 300 000 individus ou davantage). Une colonie peut compter plus d’une reine et chacune d’elles pourra éventuellement aller fonder une autre colonie. Lorsque la colonie est surpeuplée ou lors de bouleversements (une inondation ou la présence de pesticides), une ou plusieurs reines des ouvrières et leur couvée vont se séparer de la colonie principale pour s’établir ailleurs. On dit alors qu’il y a scission de la colonie. Chaque nid « satellite » comprend plusieurs reines pondeuses, ce qui rend son éradication très difficile une fois qu’elle est installée en nombre. Habitudes : En climat tempéré, elle ne survit qu’à l’intérieur des bâtiments chauffés. Elle affectionne tout spécialement les serres tropicales et aussi les hôpitaux et autres établissements médico-sociaux, les restaurants d’entreprise, etc. Les colonies de cette espèce comptent une seule forme d’ouvrières (il n’y a pas de soldats, par exemple, comme chez d’autres fourmis). Les fourmis pharaons sont omnivores. Leur menu est constitué de sirop, de miel, de sucre, de jus de fruits, de friandises, de gâteaux et de toutes substances sucrées. Elles mangent aussi de la viande et de !a graisse; elles s’attaquent aux collections d’insectes et aux produits à base de graisse comme le cirage à chaussure. Elles s’attaquent parfois à certains insectes. Elles ne causent que peu de dommages aux denrées alimentaires. Le principal inconvénient qu’elles représentent est leur seule présence. On les retrouve le plus souvent dans la cuisine ou la salle de bain, à proximité d’une source d’eau et de chaleur. Elles établissent leur nid dans les murs, sous les planchers, à la base des constructions et dans les fissures de pierre et de ciment. Prévention : Pour éviter que des fourmis s’infiltrent il est nécessaire de bien colmater les fissures au niveau de la structure du bâtiment. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être rapidement réparée. II faut entreposer les aliments dans des contenants hermétiques et éviter de laisser toute source de nourriture à leur portée. II est important, lorsqu’il y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Les fourmis pharaon sont des insectes qui vivent en colonie. Au sein d’une colonie il y a la caste des reproductrices, les reines et les mâles, et la caste des ouvrières. Les reines sont les plus grosses fourmis de la colonie. Leur longueur varie entre 3,5 et 5 mm. De teinte brun rouge, elles ont une coloration plus sombre que les ouvrières. Leur abdomen se termine par un organe de ponte appelé ovipositeur. On compte de nombreuses reines dans une même colonie et on peut parfois les voir lorsqu’elles se déplacent avec des ouvrières. Les ouvrières mesurent entre 1,5 et 2 mm. Leur couleur varie du doré au brun rougeâtre. Son abdomen, est généralement plus foncé que le reste du corps. La couleur et la petite taille de ces fourmis permettent de différencier les fourmis pharaon des autres espèces locales. Elles ne piquent pas. Reproduction : L’accouplement entre mâles et femelles se produit à l’intérieur de la colonie plutôt que lors d’un vol nuptial. Les mâles meurent peu après tandis que les femelles débutent leur ponte. Chaque reine produit environ 400 œufs au cours de sa vie. Un œuf fertilisé donne naissance à une femelle (ouvrière ou reine), un œuf non fertilisé à un mâle. À une température de 27C, une ouvrière atteindra le stade adulte en 38 jours. Ce sont les ouvrières qui s’occupent des oeufs et des larves. Leur développement étant rapide, les nids peuvent contenir des milliers d’individus, (Certaines colonies comptent 300 000 individus ou davantage). Une colonie peut compter plus d’une reine et chacune d’elles pourra éventuellement aller fonder une autre colonie. Lorsque la colonie est surpeuplée ou lors de bouleversements (une inondation ou la présence de pesticides), une ou plusieurs reines des ouvrières et leur couvée vont se séparer de la colonie principale pour s’établir ailleurs. On dit alors qu’il y a scission de la colonie. Chaque nid « satellite » comprend plusieurs reines pondeuses, ce qui rend son éradication très difficile une fois qu’elle est installée en nombre. Habitudes : En climat tempéré, elle ne survit qu’à l’intérieur des bâtiments chauffés. Elle affectionne tout spécialement les serres tropicales et aussi les hôpitaux et autres établissements médico-sociaux, les restaurants d’entreprise, etc. Les colonies de cette espèce comptent une seule forme d’ouvrières (il n’y a pas de soldats, par exemple, comme chez d’autres fourmis). Les fourmis pharaons sont omnivores. Leur menu est constitué de sirop, de miel, de sucre, de jus de fruits, de friandises, de gâteaux et de toutes substances sucrées. Elles mangent aussi de la viande et de !a graisse; elles s’attaquent aux collections d’insectes et aux produits à base de graisse comme le cirage à chaussure. Elles s’attaquent parfois à certains insectes. Elles ne causent que peu de dommages aux denrées alimentaires. Le principal inconvénient qu’elles représentent est leur seule présence. On les retrouve le plus souvent dans la cuisine ou la salle de bain, à proximité d’une source d’eau et de chaleur. Elles établissent leur nid dans les murs, sous les planchers, à la base des constructions et dans les fissures de pierre et de ciment. Prévention : Pour éviter que des fourmis s’infiltrent il est nécessaire de bien colmater les fissures au niveau de la structure du bâtiment. À l’intérieur des résidences il faut garder les lieux propres et en bon état. Toute fuite d’eau de la toiture ou de la tuyauterie doit être rapidement réparée. II faut entreposer les aliments dans des contenants hermétiques et éviter de laisser toute source de nourriture à leur portée. II est important, lorsqu’il y a une infestation, de localiser le ou les nids en observant le comportement des fourmis. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : De couleur gris argent, avec des reflets métalliques, ces insectes sont aussi appelés poissons d’argent. Leur corps est effilé, dépourvu d’ailes et recouvert de fines écailles. Ils sont caractérisés par la présence de 2 longues antennes sur la tête et de 3 filaments rigides à l’extrémité de l’abdomen. La taille des adultes atteint 13 mm à leur plein développement. Un insecte semblable s’appelle le thermobie mais il est plutôt gris brun avec des taches foncées. Reproduction : Durant sa vie une femelle pond de 10 à 100 oeufs qu’elle dépose un à un dans des fentes et des fissures, et parfois à découvert. L’éclosion prend de 20 à 40 jours et les jeunes ont déjà l’apparence des adultes. Ils se développent lentement et n’atteignent leur taille maximale qu’après 3 ans. À cet âge les femelles sont prêtes à pondre. Les lépismes ont une espérance de vie de 7 ans et résistent à un jeûne de 300 jours. Habitudes : Les lépismes et les thermobies se retrouvent dans les immeubles à logements, les bureaux, les boulangeries, les bibliothèques, les résidences privées etc… Le lépisme se retrouve partout dans la maison, mais surtout aux endroits humides où la température est de 22 °C à 27 °C. Le thermobie se retrouve principalement aux endroits chauds et humides dont la température varie entre 27°C et 41°C, comme autour des réservoirs à eau chaude et des bouches de chaleur. Ces insectes préfèrent les endroits sombres et se cachent dès qu’ils sont dérangés. Ils se nourrissent de produits amidonnés, de résine, de colle et d’autres dérivés que contiennent certains produits textiles comme la reliure des livres et le papier peint. Ils infestent à l’occasion la farine de blé et d’avoine. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : D'origine tropicale, cet insecte a été déplacé lors du transport du bois. Il pond dans les bois à larges vaisseaux de sève comme le chêne ou le bambou mais jamais dans les résineux et rarement dans le peuplier ou le hêtre. Le lycte brun attaque aussi bien les parquets et menuiseries en chêne que le mobilier en bambou. Les adultes ressortent du bois après leurs cycles larvaires par des trous d'environ 1 mm. Son action se porte principalement sur les menuiseries, parquets et lambourdes. Il est plus particulièrement connu pour infester les bords de fenêtres ou de portes et les petites menuiseries. Son cycle de vie dure en général de 6 à 10 mois, mais il peut s'étendre jusqu'à 2 années ou se réduire à 3 mois dans des conditions optimales de laboratoire. Le délai varie en fonction de la nature du bois dans lequel se trouve l'insecte, de la qualité nutritive de ce bois, notamment de sa richesse en amidon et du climat. Les conditions optimales étant celles du climat tropical, c'est-à-dire 27 °C et 75 % d'humidité. La femelle pond environ 20 œufs isolément, ou par groupe de 2 à 6, dans les fissures du bois. L'incubation dure 1 à 2 semaines. Le développement larvaire varie en fonction des conditions ambiantes. En effet, en hiver, si les conditions sont mauvaises, elles restent inactives ce qui prolonge leur développement. Durant cette période, les larves creusent des galeries de 1 à 3 mm de diamètre dans le sens du fil du bois afin de se nourrir. Ces galeries sont remplies de vermoulures d'une extrême finesse, comme la « fleur de farine ». Ce détail est précieux pour différencier le lyctus de la vrillette. Au terme du développement larvaire, le lyctus se transforme en nymphe en 2 à 4 semaines. À la fin, il se construit un espace dans laquelle il séjourne 4 jours. Entre avril et septembre, l'adulte sort enfin du bois en creusant un orifice d'envol. Il adopte alors une activité crépusculaire. Le mâle vit en général 2 ou 3 semaines, alors que la femelle vit 6 semaines. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Le corps comprend de 11 à 100 segments ou métamères, parfois plus. Sauf les trois ou quatre premiers segments, chaque segment apparent est en fait formé de deux segments fondamentaux fusionnés. Le premier et le dernier segment ainsi que la plaque anale n'ont pas d'appendices. Le corps comprend de 11 à 100 segments ou métamères, parfois plus. Sauf les trois ou quatre premiers segments, chaque segment apparent est en fait formé de deux segments fondamentaux fusionnés. Le premier et le dernier segment ainsi que la plaque anale n'ont pas d'appendices. Le second, le troisième et habituellement le quatrième segment portent chacun une seule paire de pattes, et les autres, deux paires. Les adultes ont en plus des appendices modifiés pour la reproduction. Malgré leur nom signifiant « mille pattes », le nombre de pattes n'excède jamais 400 et la plupart en ont moins de 200. Le millipède nouvellement éclos a seulement trois ou quatre paires de pattes, ce nombre augmentant lors des mues successives. On connaît environ 10 000 espèces de millipèdes dans le monde, la plupart vivant dans les régions tropicales. Plus de 60 espèces sont mentionnées pour le Canada. Les espèces tropicales atteignent parfois 30 cm. La plus grande espèce canadienne mesure à peine 8 cm et plusieurs espèces communes ont moins de 1 cm de longueur et de 1 mm de diamètre. Les millipèdes vermiformes s'enfouissent généralement dans le sol, alors que ceux de forme aplatie vivent dans la végétation enchevêtrée et en décomposition. Quelques espèces vont parfois s'exposer en surface, surtout la nuit. Les millipèdes jouent un rôle important dans la formation du sol des forêts décidues et tropicales. Presque toutes les espèces se nourrissent de matière végétale fraîche ou en décomposition. Une ou deux espèces ont été mentionnées comme nuisibles aux cultures, mais habituellement les millipèdes s'en prennent aux plantes qui ont déjà subi des blessures. Un millipède en état d'alerte s'enroule généralement en spirale, mais les espèces au corps aplati sont incapables de s'enrouler. Certaines espèces exotiques au corps court peuvent se rouler en boule. Les millipèdes se protègent souvent en exsudant des sécrétions irritantes, celles des grandes espèces tropicales pouvant causer l'inflammation des yeux et de la peau. Les espèces canadiennes sont inoffensives. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La mouche domestique est certainement le plus connue des insectes. Ses endroits préférés pour sa reproduction sont, les excréments, les fientes et la charogne. Voilà pourquoi la mouche est porteuse de nombreuses maladies, souvent épidémiques et mortelles.  Sa maturité sexuelle est accomplie seulement deux semaines après la ponte. Ce cycle de reproduction est la raison pour laquelle elle se multiplie à un rythme effréné.  La mouche est un insecte nuisible qui transporte avec elle une infinité de microbes, parce qu'elle se pose n'importe où et même sur la nourriture.  Il existe plusieurs variétés de mouches. Certaines, comme la mouche noire, piquent, mais les autres ne piquent pas.  La femelle pond ses oeufs dans les matières en décomposition, elle pond plusieurs dizaines d'oeufs et ce de trois à quatre fois dans sa vie.  Quand le froid arrive, les adultes se cherchent des endroits pour passer l'hiver. On trouve parfois entre nos fenêtres des mouches qui nous semblent mortes, mais en réalité, elles sont au repos et n'attendent que la chaleur pour reprendre leurs activités.  La mouche est la principale source d'alimentation des oiseaux, des araignées et des crapauds... Heureusement, la mouche est assez bien contrôlée par le système des égouts fermés, le ramassage des ordures ménagères et l'hygiène de la population.  Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : On l’appelle souvent mouche à fruits.Elles mesurent de 2 à 4 mm. La couleur varie peut varier beaucoup. L’abdomen du mâle est plus foncé. Les yeux sont souvent rouges brillant. Elle a de petites antennes qui se terminent en plumeau. Ses ailes sont petites et elles ont l’air froissées. Les larves font environ 5mm de long et ressemblent à un ver blanc. Reproduction : Le cycle de vie de la drosophile dure de 8 à 15 jours selon la température. Elle pondent envron 400 oeufs sur des fruits pourris ou dans des liquides sucrés. Les oeufs sont très petits, environ un demi-mm. Les oeufs éclosent 24h après la ponte et les larves vont grandir pendant à peu près 5 jours. Les larves vont ensuite se transformer en adulte, un processus qui prend un autre 5 jours. Seulement 12 heures après sa transformation finale, la femelles’ accouple pour poursuivre le cycle. Habitudes : Les infestations se produisent la plupart du temps en été et dans les endroits chauffés. Les drosophiles adultes vont chercher les fruits très murs ou pourris pour y pondre leurs oeufs. Elles accélèrent le phénomène de décomposition par les microorganismes qu’elles véhiculent. Elles sont aussi très attirées par le vinaigre et les autres fermentations. Prévention : Pour éviter d’être infesté par les drosophiles: Laissez les fruits et les légumes au réfrigérateur, nettoyez bien par terre, vérifiez que nous n’avez pas laissé de fonds de jus, de vin ou de bière dans des bouteilles, assurez-vous de bien les rincer avant de les entreposer. Éliminez les sources d’eau stagnante ou elles peuvent pondre et mettez toujours une goutte de savon dans les casseroles que vous laissez dans l’évier pour la vaisselle. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description :  Le perce-oreille adulte mesure de 1,5 à 2 cm de long. Son corps est long, allongé et aplati. Il est recouvert d’un exosquelette brun rougeâtre, dur, d’aspect luisant, et porte des antennes dont la longueur est d’environ la moitié de celle du corps. Il se distingue par la présence de deux pinces, à l’extrémité de l’abdomen. Chez le mâle, elles sont longues et recourbées, mais chez la femelle elles sont nettement plus petites et presque droites.  Ces appendices d’aspect féroce servent de moyen de défense, pour saisir les insectes hostiles, ou encore durant la période de l’accouplement. L’adulte possède des ailes, repliées sur son dos et protégées par deux autres ailes épaisses.  Pour voler, il doit décoller d’un endroit surélevé car les ailes ne sont pas assez fortes pour le soulever du sol. Ils peuvent sécréter un liquide qui produit une odeur nauséabonde. Reproduction :  Les perce-oreilles font figure d’exception chez les insectes puisqu’une fois accouplée, la femelle se retire à quelques centimètres sous terre, dans un nid, où elle pond et passe l’hiver à s’occuper de ses œufs. Elle les couve, les nettoie pour les débarrasser des moisissures, les regroupe et peut même les déplacer pour leur éviter des variations de température et d’humidité. Les oeufs éclosent au printemps. La femelle prodigue également des soins aux jeunes larves pendant deux ou trois semaines au cours desquelles elle les protégera et les nourrira. Les larves changeront de peau, passant par quatre mues successives avant de devenir adulte. Les larves commencent leurs explorations nocturnes vers la fin mai, puis elles quittent le nid, et la femelle meurt. Habitudes: Le perce-oreille se nourrit de matière en décomposition mais aussi d’insectes (parfois de ses semblables), de champignons, de feuilles tendres, de fleurs, de légumes et de fruits. Son habitat préféré est donc l’extérieur.  Par contre, le sol qui borde les fondations d’une maison ou les fissures qu’on y retrouve peuvent lui convenir pour passer l’hiver. Lorsqu’on l’aperçoit dans une maison, il est habituellement de passage et poursuit sa recherche de nourriture et d’abri. Il ne se reproduit pas à l’intérieur.  S’il s’y retrouve le jour, c’est peut-être parce qu’ils sont nombreux dans les environs, mais il est aussi possible que sa présence soit causée par l’introduction de fleurs coupées. On le retrouve généralement sous les pots de fleurs, dans les cavités du mobilier de jardin ou dans le garage.  Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Il existe plus de 40 espèces de puces au Canada. La puce est le parasite externe le plus souvent rencontré chez les chiens et les chats, Il s’agit d’un petit insecte piqueur dépourvu d’ailes. L’adulte mesure de 1 à 4 mm de longueur. Son corps est aplati latéralement (permet de se glisser entre les poils) et est recouvert d’une épaisse couche de chitine. Les pattes sont longues, fortes et adaptées pour le saut qui peut atteindre de 10 a 20 cm de hauteur et jusqu’à 40 cm à l’horizontale. Seul le stade adulte est parasite. Chez certaines espèces de puces, l’adulte se nourrit auprès d’une seule espèce animale. Celles qui changent d’hôtes contribuent à transmettre plusieurs maladies, autant chez l’animal que chez l’humain. Les puces adultes se nourrissent de sang et peuvent être responsables d’une dermite allergique à la piqûre de puces (DAPP), puisque leur salive contient de nombreuses substances allergènes. De plus, elles peuvent transmettre le vers plat. On peut la retrouver chez plus de 50 espèces animales différentes. Elle affecte en particulier le chat, le chien, les canidés sauvages (coyote, renard, loup), la moufette, le raton-laveur, les rongeurs, etc... Reproduction : Seul l’adulte se retrouve sur l’hôte. Avant de s’accoupler, une femelle adulte prend d’abord un repas de sang sur un animal ou un humain. La femelle adulte pond ses œufs, principalement sur l’animal. Les œufs pondus tombent très tôt dans l’environnement puisqu’ils n’adhèrent pas aux poils. On les retrouve donc dans l’entourage immédiat. Le cycle se complète dans l’environnement. De l’œuf jusqu’au stade adulte, en passant par divers stades larvaires et la pupe (et du cocon s’il est formé), il peut s’écouler une période allant de trois semaines à un an, selon les conditions du milieu. Dans des conditions idéales, soit une température d’environ 27 à 30ºC et une humidité relative d’environ 75 %, le cycle sera complété entre deux et quatre semaines. Les puces prennent souvent quelques repas par jour, et ce souvent après avoir procédé à de multiples essais de piqûres avant de se gorger de sang. Ainsi une seule puce peut-être responsable de nombreuses morsures quotidiennes ! Une femelle peut produire environ 20 œufs par jour pour une période de trois semaines (ponte totale potentielle de 500 œufs durant sa vie). En supposant une génération par mois, deux puces pourraient théoriquement initier en moins de trois mois, la production d’une population de 16 millions de puces ! Les parasites adultes pré-émergés peuvent demeurer dans leur cocon jusqu’à ce qu’il y ait stimuli tel les vibrations du plancher lorsque la famille revient de voyage ou un déménagement dans un appartement préalablement habité par des animaux infestés. Habitudes : Les larves se retrouvent davantage dans le salon, la chambre à coucher ou les pièces dont le plancher ou le tapis leur permettent de se cacher. En examinant le sac qui a accumulé les débris recueillis par l’aspirateur, vous pourrez peut-être observer des oeufs. Pour vérifier s’il y a présence de puces adultes, portez de longues chaussettes blanches ou placez des feuilles blanches par terre. Vous pourrez ainsi mieux les voir. Comme la puce saute, elle s’en prend aux pieds et aux chevilles pendant le jour, alors que toutes les parties du corps peuvent être atteintes la nuit. Elle peut se cacher dans le matelas. Il n’y a pas de lésions visibles suite aux premiers prélèvements de sang chez l’homme. Parfois, des points rougeâtres sont regroupés en ligne suite à l’activité exploratoire de la puce. Les personnes allergiques et les animaux hypersensibles à la salive qu’elle injecte subissent des démangeaisons importantes. Cet insecte aurait une nette préférence pour les bébés et les jeunes enfants. Sur votre animal, les puces peuvent se retrouver un peu partout. Inspectez (sous un bon éclairage) les poils de son abdomen en les écartant ainsi que les autres régions où les poils sont peu denses. Il est parfois plus facile d’observer les déjections (excréments séchés). On peut passer sur le corps de l’animal une ouate imbibée de détergent et vérifier si celle-ci devient rougeâtre au contact des poils. Les puces adultes peuvent vivre plusieurs mois sans se nourrir, ainsi, même si vous vous êtes débarrassées de vos animaux domestiques, l’infestation peut persister pendant des semaines et des mois, c’est pourquoi il faut procéder à un traitement approprié. Prévention : Il est préférable de ne pas installer des tapis partout dans la maison, car ils constituent un habitat idéal pour les larves. Ce n’est pas lorsqu’il côtoie ses semblables que votre animal risque le plus d’attraper des puces. Les chats ou les chiens s’infestent habituellement à l’extérieur en passant près d’un site infesté. Si vous ne possédez pas d’animal domestique à la maison, vérifiez si des animaux sauvages ou des nids d’oiseaux ne se trouveraient pas à proximité de votre demeure. Lorsqu’une personne prend un animal domestique infesté dans ses bras, les puces s’en prennent rarement à elle. Les puces nouvellement émergées qui se terrent dans les appartements sont plus susceptibles de sauter sur l’humain, surtout si l’animal qui était présent a été retiré de la maison. Le vétérinaire peut vous indiquer les options qui existent pour protéger votre animal (et par conséquent, votre propre santé) avant la saison la plus propice, soit de la fin de l’été jusqu’au début de l’automne. Les puces peuvent toutefois être présentes à longueur d’année. Plusieurs produits (shampoings, colliers, etc.) ont été commercialisés pour lutter contre les puces. Aujourd’hui, on mise davantage sur la prévention, mais les traitements préconisés permettent également de traiter une infestation existante. Un adulticide peut être versé sur le dos de l’animal et un régulateur de croissance peut lui être administré sous forme de comprimés ou d’injections. Toute puce qui saute sur cet animal sera rapidement tuée ou ne pourra avoir de descendants. Le vétérinaire peut vous conseiller pour tout ce qui a trait à la santé de votre animal. L’approche préventive commence au début de juin et se poursuit jusqu’en octobre. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : La punaise de lit à le corps ovale aplati dépourvu d’ailes et mesurent 4 à 7 mm de long. De couleur brunâtre brillante, elles se gonflent après un repas de sang et prennent alors une coloration brun foncé. On distingue trois stades dans le cycle de développement de la punaise : l’œuf, la nymphe et l’adulte. De couleur blanche, les œufs mesurent environ 1 mm de long. La nymphe a le même aspect que l’adulte, mais elle est plus petite. Lorsque ces insectes sont nombreux, ils produisent une odeur particulière. Reproduction : Lorsqu’elle pond ses œufs, la femelle produit une substance qui lui permet de les coller sur place. À sa sortie de l’œuf, le jeune insecte (larve) a déjà la forme de l’adulte mais en plus petit. De couleur jaunâtre au début, il devient plus rougeâtre dès le premier repas de sang. Il se développera graduellement et pour devenir adulte, il devra prélever du sang à cinq reprises. Une fois qu’ils seront parvenus à maturité, le mâle et la femelle s’accoupleront et, après avoir aspiré une autre fois du sang, la femelle pondra ses œufs. La punaise des lits est grégaire; les œufs, les larves et les adultes vivent ensemble. La production d’œufs :
  • De 1 à 5 œufs par jour par femelle adulte.
  • Jusqu’à 500 œufs par femelle dans sa vie.
  • Les œufs sont fixés par une sécrétion collante.
  • De 6 à 10 jours pour éclore.
Le cycle de vie :
  • de l’œuf à l’adulte : 21 jours à 30°C et 120 jours à 16°C (humidité relative 75-80%).
  • 5 stades nymphaux nécessitant un repas sanguin pour muer et passer au stade suivant.
  • Espérance de vie dans des conditions normales : 316 jours.
  • De 3 à 4 générations par année.
Leurs habitudes : Cet insecte n’est pas toujours facile à détecter, car il s’active surtout la nuit. Le jour, il se cache près des coutures du matelas (même s’il s’agit d’un lit d’eau). Lorsque l’infestation progresse ou que les humains ou les animaux ne sont plus accessibles, il se disperse un peu plus. On le retrouve alors dans de petites fissures dans les murs et le bois (comme le cadre du lit, le sommier, les meubles, le plancher ou les cadres de porte ou de fenêtre) où il pondra ses œufs. La punaise de lit peut également se dissimuler derrière les plinthes, sous la tapisserie ou les tableaux. Bien qu’elle se répande moins rapidement que les blattes entre les appartements, elle peut suivre les tuyaux et voyager entre ceux-ci et même entre les maisons. Les punaises s’éloignent peu de leur hôte si elles peuvent se nourrir régulièrement.Par contre, s’il y a infestation importante, elles peuvent migrer vers d’autres pièces. L’absence de proie entraîne une dispersion de la punaise. Ainsi, lorsque les punaises sont présentes dans une seule pièce avec des personnes qui y dorment régulièrement elles auront tendance à demeurer sur place. Par contre, si on retire ces personnes de la pièce, les punaises se disperseront dans tout le logement ou même ailleurs dans l’immeuble. Si ce n’est pas le cas, elles passent d’une chambre à l’autre en marchant par terre. Le déménagement ou le déplacement d’articles déjà infestés (meubles, literie, vêtements, valises pour un hôtel, etc.) d’un lieu habité à un autre est le principal mode de dispersion des punaises. Facteurs de développement :
  • Température minimum pour le développement : 13°C.
  • Températures létales : Min : -16°C constant pour 4 jours. Max : 50°C pour 3 heures.
  • Préfère de loin le sang humain mais se contenterait d’un animal à sang chaud.
  • Leurs repas prennent de 3 à 12 minutes.
  • Dans certaines conditions, une punaise adulte peut survivre 1 an sans se nourrir.
Les symptômes : Pour la majorité des personnes, les piqûres entraîneront la formation de petite lésion rougeâtre qui se développera en lésions surélevées et durcies. On remarquera souvent un petit point rouge au site d’inoculation. Ces lésions causent des démangeaisons importantes, elles sont plus symptomatiques le matin et l’intensité de la rougeur et de la démangeaison diminue au cours de la journée. Les lésions surviennent surtout sur les parties exposées des bras, des jambes et du dos. Si la personne n’est pas piquée de nouveau, les lésions disparaissent au bout de deux semaines. Prévention: L’infestation peut être confirmée par la découverte, dans les cachettes potentielles de punaises, d’insectes vivants, de mues, d’œufs ou de déjections. Ces dernières peuvent également être visibles sous la forme de petites taches noires ou brun foncé sur les draps ou le matelas, souvent au niveau des coutures. Le fait de passer l’aspirateur est un moyen très efficace pour enlever les punaises déjà présentes. Il est recommandé de passer l’aspirateur sur les matelas et les sommiers particulièrement au niveau des coutures, des replis et des structures de lits infestés. Si l’enveloppe extérieure du matelas est déchirée, les punaises peuvent s’être infiltrées à l’intérieur de celui-ci. Si c’est le cas, on doit le recouvrir d’une housse anti-punaises pour éviter qu’elles se répandent. Il faut aussi passer l’aspirateur sur le sol et les endroits où l’on soupçonne que les punaises se cachent. Il faut s’assurer de se débarrasser immédiatement du sac d’aspirateur sans l’ouvrir dans un endroit où les punaises peuvent se disperser à nouveau. Voyage : Si vous dormez dans un endroit fréquenté par de nombreux voyageurs tel qu’un hôtel, vous pouvez soulever les draps du lit afin de vérifier s’il y a présence de taches brunes ou noires. S’il y en a, il s’agit de petits excréments de punaises.Des exuvies (anciennes peaux) perdues lors de la mue peuvent aussi constituer une preuve de passage. Traitement : Selon le degré d’infestation, (à faire inspecter par un exterminateur) des traitements peuvent être appliqués dans la maison mais devraient être administrés par des spécialistes pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont éliminées. La lutte intégrée reste le meilleur moyen de lutte contre cette épidémie. Communiquer avec un nous pour vous débarrasser de ce problème. Ne jamais jeter les meubles infestés, ils peuvent être traités. Si vous désirez malgré tout vous en départir vous devez les détruire et les rendre inutilisables. La literie (taies d’oreillers, draps, couvre-matelas, etc.) et les vêtements doivent être lavés avec de l’eau chaude et du savon. La literie doit être placée directement dans la laveuse à partir d’un sac de plastique afin d’éviter la dispersion de punaises dans la salle de lavage et ailleurs dans le bâtiment. Une fois que le lavage est fait, on peut remettre la literie sur un matelas qui a été traité à la vapeur ou avec des pyréthrines mais il est recommandé de l’avoir recouvert avec des housses anti-punaises. Le reste des vêtements ne peut être remis dans les tiroirs ou les garde-robes et tout doit être replacé dans un sac de plastique scellé pour éviter la recontamination. Ce processus doit être respecté jusqu’à la fin du traitement et l’élimination des punaises. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.

Description : Petit coléoptère brun rougeâtre de 3,5 mm de long. Son corps est lisse et allongé. Les yeux sont très étroits sur les côtés et ne comptent qu’une ou deux rangées de facettes à leur point le plus étroit. L’espèce se différencie également de ses congénères à la ponctuation très grossière qui orne le centre de son thorax. La larve vermiforme peut atteindre 6 mm de longueur à son plein développement. Elle se distingue par les deux courtes pointes qui terminent son abdomen. Elle est jaune, de forme cylindrique. Reproduction : La température favorisant le développement de ces insectes est de 20°C à 37°C; ils ne se développent pas au dessous de 18°C. Les femelles déposent 400 à 500 œufs par groupes épars dans la source de nourriture, au rythme de 2 à 3 oeufs par jour. Ces oeufs sont collants et s’agglutinent autour des particules alimentaires, ce qui les rend difficiles à distinguer. Les larves éclosent environ 10 jours plus tard et se nourrissent dans ce milieu; ce n’est qu’après 7 ou 8 mues qu’elles passent au stade nymphal. La durée du stade larvaire varie de 22 jours à plus de 100 jours, selon la température ambiante, le taux d’humidité et la nourriture disponible. Le stade nymphal dure en moyenne 8 jours. La durée du cycle complet varie généralement entre 7 semaines et 3 mois. Un tribolium femelle peut vivre jusqu’à 2 ans et un mâle jusqu’à 3 ans. Habitudes : Le tribolium brun de la farine est un insecte qui se déplace rapidement lorsqu’il est dérangé, mais il ne vole pas. Sa petite taille et ses pièces buccales de broyeur lui permettent de s’infiltrer dans les contenants et les emballages fermés. Les adultes et les larves se nourrissent de farines de céréales; ils sont incapables de perforer les grains non moulus. On les retrouve dans les minoteries, les usines alimentaires, les boulangeries et les habitations où ils infestent les céréales et autres produits de mouture. Lorsqu’ils se retrouvent en grand nombre, la farine prend un aspect grisâtre et moisit rapidement. Ils laissent une odeur désagréable dans les aliments, les rendant impropres à la consommation. D’autres produits peuvent être infestés par les triboliums: pois, haricots, noix, épices, chocolat, spécimens de musée comme les plantes et les insectes. Prévention : Comme pour bien des insectes qui s’attaquent à la nourriture: Examinez tous les aliments que vous rapportez à la maison pour vous assurer qu’ils sont exempts de parasites. Assurez-vous de la fraîcheur des aliments achetés. N’achetez que des petites quantités de produits céréaliers périssables, surtout l’été. Gardez les excédents alimentaires dans des contenants hermétiquement fermés (plastique ou verre) afin d’éviter la propagation d’insectes aux autres aliments. Ne prolongez pas l’entreposage des aliments durant une trop longue période. Lorsque ces insectes sont présents, on doit en premier lieu déterminer la source d’infestation et éliminer tous les aliments contaminés. II est important d’examiner l’ensemble des produits entreposés, même si les emballages n’ont pas été ouverts. II faut ensuite nettoyer la zone infestée. Des traitements peuvent être appliqués mais devraient être administrés par un spécialiste pour vous assurer que toutes les sources d’infestation sont traitées.